BONNE (ET HEUREUSE) ANNÉE 2021
CARI AUGURI...
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"Culture & Santé" ou "Cultura & Salute", comme vous préférez, vous souhaite la meilleure des années possibles, en ce contexte.
Les vœux que nous avons envie de réécouter en cette période qui perdure et qui nous oblige à de nouveaux sacrifices, sont avant tout ceux de nos présidents Emmanuel Macron et Sergio Mattarella, bien sûr. Eh oui, dalle nostre parti nous avons deux présidents, et deux discours à réecouter, "en bref", mais aussi dans leur substance (ou "substantifique moelle" selon la métaphore de Rabelais).
Côté français, le jour où la Brexit devient effective (fêté par les britannniques... pas tous, sans doute, par un "all together" qui brille au ciel), c'est l'Europe qui est mise en valeur, celle qui lutte pour rester solidaire, dans l'intérêt de tous (« une Europe plus forte, plus autonome, plus unie »).
Sur le plan de la santé, le président Macron, lui-même passé par le Covid-19, est encourageant au sujet des vaccinations, puis évoque des « investissements historiques ». Mais... que dire face au manque permanent et strurcturel d'effectifs ? Dans l'urgence, a-t-on réellement, au moins en partie, compensé ce contexte par des "injections de ressources" pertinentes, pour ainsi dire ? Moyens sanitaires et gestion de ces moyens semblent bien rester au cœur des préoccupations.
Crise économique et appauvrissement généralisé sont naturellement au centre du discours (ainsi que les remerciements particuliers à tous ceux qui se sont particulièrement prodigués pendant cette crise, et que l'on retient par delà notre synthèse), et l'on ne peut que frissonner lorsque sont mentionnés ceux qui devront « renoncer à leur activité ». Quelles perspectives exactement ? Peut-on tout réduire au numérique ?! Et, même, quelles conséquences pour ceux qui devront continuer leur profession avec les bouleversements provoqués par la pandémie ? Le télétravail ne pourra que se retrouver renforcé, ce qui en principe pourrait être une bonne chose... mais de quel télétravail parle-t-on ? Quels risques, quelles protections ?
Enfin, en conclusion de notre extrait audio, la transition numérique est évoquée avec la transition écologique. Or, l'arrivée de la 5G universelle (au nom de la pleine couverture des ondes, pas de distinction entre un éventuel usage 4G conservé par les particuliers et de nouvelles opportunités et applications professionnelles 5G, pouvant améliorer nos services) ne nuira-t-elle pas encore à notre environnement (même sur le long terme) ?
En cette année 2021, le président de la République italien Sergio Mattarella entre dans sa dernière année de mandat. Et nous le regrettons, car son action et ses propos représentent au mieux attentes citoyennes et intérêt collectif.
Continuons à employer le présent (le temps ne s'est-il pas un peu arrêté lors de ces bons vœux ?). En conclusion de notre fichier audio, le Président Mattarella indique que celle qui commence est une année de transition et d'engagement pour le bon redémarrage du pays (la ripartenza). Et que nous disposons des ressources nécessaires. Le chef de l'État italien insiste tout particulièrement sur la souffrance qui pèse sur le pays depuis la première, impitoyable, attaque du virus. Puis, après avoir rappelé, lui aussi, l'ampleur de la crise économique, il souligne le fait que se vacciner est un vrai choix de responabilité, pour protéger soi-même et tous ceux que nous aimons, et qu'il sera parmi les premiers à se faire vacciner. Peur et préjugés, ajoute-t-il, ne vaincront pas sur l'alliance entre science et recherche, qui sont notre espoir.
Pour votre italien, veuillez trouver cette retranscription quasi intégrale de notre synthèse audio.
Dal messaggio di fine anno del Presidente della Repubblica Sergio Mattarella :
Adesso stiamo mettendo in atto strategie più complesse, a partire dal piano di vaccinazione, iniziato nel medesimo giorno in tutta Europa. Inoltre, per fronteggiare le gravi conseguenze economiche, sono in campo interventi europei innovativi, e di straordinaria importanza (...). Per il vaccino si è formata, anche con il contributo dei ricercatori italiani, un'alleanza mondiale della scienza e della ricerca (...). La scienza ci offre la via più forte, prevalendo su ignoranza e pregiudizi. Ora, a tutti e ovunque, senza distinzioni, dovrà essere consentito di vaccinarsi gratuitamente. Perché è giusto, e perché è necessario per la sicurezza comune.
Vaccinarsi è una scelta di responsabilità, un dovere. Tanto più per chi opera a contatto con i malati e le persone più fragili. Di fronte ad una malattia, così fortemente contagiosa, che provoca tante morti, è necessario tutelare la propria salute. Ed è doveroso proteggere quella degli altri : familiari, amici, colleghi.
Io mi vaccinerò, appena possibile (...). L'unione europea è stata capace di compiere un balzo in avanti. Ha prevalso l'Europa dei valori comuni e dei cittadini (...). Ci accingiamo, sul versante della salute e su quello economico, a un grande compito. Tutto questo richiama, e sollecita ancor di più, la responsabilità delle istituzioni anzitutto, delle forze economiche, dei corpi sociali, di ciascuno di noi. Serietà, collaborazione, e anche senso del dovere sono necessari per proteggerci e per ripartire.
La ripartenza, sarà al centro di quest'ultimo tratto del mio mandato. Sarà un anno di lavoro intenso. Abbiamo le risorse per farcela.
Auguri di buon anno a tutti voi.
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Lenteurs concernant le plan académique de vaccination de l'Hexagone : celles-ci seraient simplemement dues au temps nécessaire pour se pourvoir de vaccins en nombre suffisant (en évitant également le surnombre) en Ehpad, où ces opérations se font naturellement sur place et où, équipements à part, il faut prendre le temps de délivrer une bonne information (selon le Président ARS Nouvelle Acquitaine). D'autres, à l'instar de BFM TV, considèrent, étonnés, le faible nombre de vaccinés en France par rapport à nos voisins européens, et pointent une bureaucratie trop lourde (sur TMC, l'économiste Marc Lévy insiste également sur ce point). Sur le plateau, on fait aussi remarquer que notre campagne de vaccination n'est pas assez développée. C'est sur elle que l'on devrait compter pour rappeler davantage encore l'importance du vaccin comme conquête scientifique et historique vitale et essentielle (cf notre rubrique "Santé").
Et, puisqu'à partir d'aujourd'hui la même chaîne nous apprend - on s'en doutait... - que nos "infos en continu" ont consacré 13 heures 30 par jour au "Corona", et que l'ensemble de nos médias lui a dédié 75% du temps d'antenne... on ajoutera seulement que, désormais, comme vous le savez, le monde est globalement divisé entre reconfinement total et partiel (réalisé ou à l'étude)... Nous reviendrons également sur le sujet, per forza, au sein de nos autres nouvelles.
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Que vous puissiez ou pas être au rendez-vous, en ces temps de solitude il fait bon de savoir que la Galerie Alice de Bruxelles présente une exposition intitulée "Les gens", tous les jours jusqu'au 30 janvier 2021 (vu sur le site événementiel "divertir.eu"). Une initiative des plus fraternelles, pour le sujet choisi mais aussi parce que les artistes sont les frères Jean et Nicolas Jullien, faisant équipe avec les frères Yann et Gwendal Le Bec :)
Nos peintures préférées semblent suggérer une douce harmonie avec la nature...
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Autre buona notizia : à compter de mercredi 6 janvier, la série médicale italienne "Doc" (avec Luca Argentero), franc succès vert blanc rouge inspiré d'une histoire vraie et auquel nous avons dédié un focus, débute comme nouveauté prime time sur TF1 (21h05). Naturellement, nous sommes curieux de (re)découvrir les tous premiers épisodes de la saison 1, et d'entendre des équipes médicales bien familières s'exprimer questa volta, in francese... pour des épisodes aussi émouvants qu'instructifs.
Le mercredi soir, tous devant vos écrans !
Mise à jour : clic sur succès d'audience, et présentation complémentaire ci-après avec Télé magazine, où l'on indique l'expérience professionnelle française de Luca Argentero, ainsi que les projets américains à partir de cette série (comme cela est le cas avec "The good Doctor", d'inspiration coréenne). Rappelons aussi que, pour les prochains tournages, les scénaristes italiens étudient la meilleure manière de traiter le sujet pandémie Covid-19... qui sera évoqué dans l'épisode italien "The Good Doctor" de ce soir, 8 janvier, sur Raidue (série où l'autisme du protagoniste, aussi sensible qu'impliqué, est affronté, il nous semble, de manière aussi attentive qu'utile).
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Oltreoceano, l'Epifania tutte le feste si porta via... compresa la democrazia !! Sur le plateau de Fabio Fazio, le journaliste Beppe Severgnini répond au sujet d'un certain Mister T. qui en fait et qui en provoque de toutes les couleurs (ci siamo capiti). Severgnini, répétant à son encontre l'adjectif "pericoloso", rappelle que même dans son camp la consternation est à son comble. Et ajoute que la prise de parole, dangereuse, de celui qui persiste et signe dans son action, n'a jamais été freinée jusqu'ici (affaire à suivre), avec toutes les conséquences que l'on sait.
Beppe Severgnini : le journaliste et écrivain à lire
...pour mieux connaître les italiens ! (clic : page officielle et publications)
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"Balance ton post" sur C8 porte bien son nom : que de propos balancés à tort et à travers ! Douter et s'interroger a toujours été sain et légitime, mais ici (et dans toute l'objectivité de l'urgence sanitaire et des opportunités actuelles) on dirait qu'il s'agit bien d'autre chose, dans le fond et dans la forme...
Sur un plateau où, au lieu de se réjouir un peu, on a débattu de tout (autour de "la validité du vaccin") et de rien - surtout de tout, avec ou sans arguments -, les Docteurs Robert Sebbag, infectiologue à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, et Julien Borowczyk, médecin généraliste, ont fait face clairement et posément. Pour compléter, si ce n'est déjà fait, on peut toujours se reporter aux patientes et éclairantes explications du virologue Roberto Burioni, qui précèdent... un appel à porter le masque de la part d'un ex anti-masque, depuis son lit d'hôpital. Cela sonne aussi comme un appel à se faire vacciner : clic sur notre page "Info virus".
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Une découverte de fin d'année... de bon augure en ce début d'année : au nord du parc archéologique de Pompéi, les chercheurs ont mis à jour les ruines d'un thermopolium... sorte de restaurant "fast-food" vieux de 2.000 ans. Imaginez des sortes de stands à taille réduite où l'on vendait de la nourrriture et des boissons chaudes à emporter (en cas de pandémie, on avait déjà mis en place le "take away & eat"... la parenthèse est un ajout de notre part...).
Ce qui est encore plus intéressant (pour une nouvelle déjà surprenante, surtout quand on estime à plus d'une centaine le nombre de ces structures dans toute la ville), est que ces stands d'un autre temps étaient précieux pour les habitants les plus pauvres, qui souvent ne pouvaient cuisiner chez eux. Di cosa si nutrivano, ad esempio, gli abitanti di Pompei abituati al cibo veloce ? Di pane, pesce salato, lenticchie, vino speziato.
Fresque avec amphores du comptoir d’un thermopole, Ier siècle après J.-C., Pompéi
Les spécialistes suggèrent que la représentation servait d'enseigne au commerce.
Nous avons agrandi cette image, aux traits fins et élégants.
Voir aussi la fresque représentant une néréide (au niveau de l'ancien comptoir pour vente alimentaire), sur "Géo".
Approfondir avec France Télé Info et, côté italien, avec Euronews, avec vidéo d'une minute :)
"Fast-food" extraordinaire à part, la beauté de Pompéi (pauvre Pompéi... n'oublions pas tout le tragique de son histoire), c'est aussi cet art :
La leggenda di Leda e il cigno
Une représentation assez fréquente à Pompéi et à Herculanum :
les amours du Dieu Zeus (transformé en cygne) et de Léda, reine de Sparte
Pour quitter Pompéi en restant sur ce thème...
clic sur Léda :)
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Credevate ci fossimo dimenticati di una notizia 2020 che in realtà ci ha segnati senza limiti di date ?! Mieux vaut un peu tard que jamais, pour indiquer le succès phénoménal obtenu sur Raiuno par "The Voice Senior" le vendredi soir, à la suite de "Tale e quale". Eh oui, "The Voice" réussit le pari de couvrir toutes les générations. On peut dire qu'en une seule saison le show et concours vocal dédié cette fois à nos ainés est devenu aussi culte que l'émission historique centrée sur les imitations (et prestations vocales et scéniques, à laquelle nous avions dédié un focus, suite à notre zoom "The voice kids" côté français). Écoutons son animatrice Antonella Clerici parler de cette nouvelle formule et de son adaptation italienne, via une plus forte empathie ; mais elle insiste d'abord sur des candidats molto speciali et attachants qui, par leurs capacités et leur enthousiasme, ont redonné "la pêche" à tous les ainés qui, par leur cœur et leur esprit, ont beaucoup à donner et n'en finissent pas de nous étonner ! (Notre exemple chanté, au féminin, face à un jury exceptionnel ou giuria eccezionale, en cliquant ici). Enfin, Antonella Clerici partage ses ressentis sur l'interminable crise que nous traversons... (émission de Rai1 "Oggi è un altro giorno") :
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« Penso che un sogno così... » : c'est ainsi que commence la mythique chanson de Domenico Modugno intitulée "Nel blu, dipinto di blu" et plus fréquemment désignée par le verbe "Volare". Les premiers mots de ce succès qui a bouleversé les codes de la chanson traditionnelle, forment aussi le titre d'un spectacle théâtral centré sur Modugno. Création du comédien et acteur télé Beppe Fiorello, frère du show-man très populaire Rosario Fiorello. Et spectacle transposé sur petit écran... l'occasion pour Giuseppe (c'est ainsi qu'il préfère être appelé aujourd'hui) de confirmer sur Rai 1 ses multiples talents, sur lesquels repose ce varietà (même si quelques prestigieux invités, dont Pierfrancesco Favino) étaient aussi de la partie. L'absence historique de public pour un programme aussi remarquable, où l'hommage à Modugno se fait grâce à une rencontre entre expériences générationnelles vécues et souffertes (parallèle Modugno/père Fiorello) rend l'implication et le naturel de Beppe/Giuseppe d'autant plus touchants et puissants.
Bref, per cantare e raccontare così bene, bisogna proprio metterci l'anima. Et c'est un échantillon de cette âme italienne (et du Sud) que cet extrait aimerait vous transmettre, sachant qu'au cours de cette généreuse performance (y compris vocale, Modugno oblige, selon une polyvalence artistique déjà soulignée) la confrontation verbale et musicale avec la pauvreté et la misère (conditions des mineurs, nécessité d'émigrer et de quitter sa terre "amara e bella"...) permet de ne pas laisser les consciences s'endormir davantage face à certaines tragédies déjà bien banalisées... À ce propos, la RAI compte bien transmettre la série "Tutto il mondo è paese" (acteur protagoniste Giuseppe Fiorello), sur l'action du maire de Riace, Mimmo Lucano.
Approfondissements, en italien, avec "La Repubblica", se volete.
Et aperçu sonore ci-après, soprattutto :)
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