Une brève locale sur une personne à l'activité bien plus large : "Nice-Matin", exprime ses plus sincères condoléances suite à la disparition de Cathy Lipszyc (à gauche sur la photo), militante inlassable des droits de l'homme, priorités qui ne devraient connaître aucun clivage politique. Cette « éprise de justice » s'est engagée notamment aux côtés d'Amnesty International, « pour les femmes, pour l'égalité, les étrangers, les homos, les sans-abris, les Roms, les minorités, les oubliés, (...) les invisibles ». Finalement, pourrait-on dire, pour tous ceux qui, à différents niveaux, sont considérés comme ces persone inutili si intensément chantées par Paolo Vallesi...
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"Tu vuo' fa' l'americano", "Maruzzella" et "O' sarracino" sont nos trois exemples parmi ses succès internationaux, composés avec le parolier Nisa (Nicola Salerno) : vingt ans après sa disparition et cent ans après sa naissance, un très bel hommage à Renato Carosone, pianiste, compositeur et chanteur de jazz napolitain famosissimo, était à l'honneur du prime time de Raiuno ce 18 mars. On connaît bien (pour son rôle de Pasquale Peluso dans le "prodigieux" "L'amica geniale", de Saverio Costanzo, tiré du roman d'Elena Ferrante) tout le talent d'Eduardo Scarpetta, appelé dans ce film événement à se mesurer avec un mostro sacro qui a connu le music hall, comme le public d'Afrique Orientale. Un parcours artistique hors pair, un rapport aussi joyeux que fusionnel à la musique, et surtout cette capacité à rester authentique et toujours fidèle dans ses sentiments. C'est ce que nous retenons, surtout, de ce biopic signé Lucio Pellegrini. Un film musico-historique à la hauteur des précédents proposés sur la chaîne ammiraglia (nous pensons aux poignantes interprétations de Mia Martini et de Nada, par Serena Rossi et Tecla Insolia). Bravo si vous avez suivi ce film, grâce à votre fameux bouquet italien et à toute votre attention car, hélas, nous ne pouvons pas toujours anticiper sur nos pages. Nous vous proposons cette presentation ou condensé vidéo de 2 minutes, par RaiNews24, avec les belles réponses d'Eduardo Scarpetta sur les coulisses du tournage et sur les qualités de Carosone, qui savait rester un peu en retrait de sa musique :)
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Deuxième partie de soirée : il suffit de changer "à peine" de chaîne en choisissant Raidue, pour se retrouver face à une comédie sociale au style simple et original, qui capture l'attention aussi par le sérieux de ses contenus. En fait, il s'agit d'un film sorti en 2019, "Bangla"... Long métrage dûment récompensé qui, comme découvert le lendemain, vient d'être proposé juste deux jours avant ce passage télé du 18 mars... au centre culturel italien de Sydney :)
Pas étonnant du tout au vu de sa qualité, et de son langage léger et souriant, accessible à tous. Le jeune protagoniste, Phaim Bhuiyan (photo ci-après) est aussi le talentueux metteur en scène et coscénariste. Il faut aussi citer au moins Carlotta Antonelli, coprotagoniste, et Pietro Sermonti, son père dans le film (mais vous saurez tout dans notre lien). Une belle occasion de réfléchir à l'immigration et aux questions d'identité et d'intégration, surtout dans leurs liens avec la sphère sentimentale, brimée par la religion. Una storia privata e per tutti, dove non esiste scontro ma confronto, superamento dei conflitti con pazienza e fiducia, al di là di sbagli e soprattutto pregiudizi. Comunicare e conoscersi è la prima tappa per piacersi veramente, senza temere alcun giudizio. Trailer (bande-annnce)...
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Pandémie : nouveau tour de vis assez inattendu (par rapport à certaines annonces précédentes) pour seize départements dont le 06, où il faudra résister un mois reconfinés... et nouveau flot d'informations. On ne peut se réjouir de devoir encore s'équiper d'attestation per mettere il naso fuori, mais... (mise à jour, 22.03.2021 : plus d'attestation détaillée de deux pages, couvre-feu adapté à nos journées plus longues, aucune sortie en groupe, ni en solo si superflue ou "superflue" - bol d'air plus ou moins sportif à part, bien sûr - périmètres de nouveau définis, mais aucune limite temporelle associée, donc, de fait, responsabilisation encouragée, même face à ces magasins fermés, qui n'en finissent pas de diviser malgré dispositifs).
Pêle-mêle, pour une fois : le premier ministre Jean Castex, qui devrait être suivi par une quarantaine de députés, se fait vacciner avec Astrazeneca pour mieux rassurer (comme vous le savez) ; c'est le moment des autotests fiables, on l'espère (on relira l'article correspondant), qui seront disponibles en pharmacie. Si on n'est pas testés contaminants pour les autres - ce qui serait réellement "positif" -, on risque toujours d'être nous-même contaminés, sauf si effectivement une très grande majorité se fait tester et agit selon résultats... Se rendre au travail après avoir été testé positif, hélas, c'est de ce monde, paraît-il !
Les élus azuréens se divisent en mode est-ouest, face aux dernières décisions. À l'est les discours peuvent se rejoindre. Pour nos "zones rouges", indiquons les mots du maire de Menton, Jean-Claude Guibal : « Cette contrainte me semble finalement nécessaire, si "ceux qui savent" le considèrent... Et si on veut retrouver un été normal ». Et ceux du maire de Nice Christian Estrosi, qui rappelle d'abord le niveau de saturation des hôpitaux, ainsi que le bond du taux d'incidence. Depuis plusieurs jours, fait-il remarquer, on ne peut que s'étonner du manque de dispositions supplémentaires : « Il est inéluctable à minima de prendre des mesures identiques chez nous à celles qui ont été prises en Italie ou en Allemagne ». Et, ce, en considérant que « le confinement du week-end a démontré son efficacité » (Nice-Matin, 19 mars 2021).
In Italia, come sapete, il governo Draghi vuol triplicare il ritmo delle vaccinazioni, per poter vaccinare l'80% degli italiani di qui a metà settembre... Come generale, Francesco Paolo Figliuolo, chiamato a gestire personalmente la crisi epidemica, ha le idee molto chiare sul da farsi, ovvero su cifre e obiettivi precisi (speriamo!..). Anche "CNews" dello stesso giorno, come "Nice-Matin", sintetizza bene la situazione italiana, con il titolo "L'Italie sous cloche" ad indicare il nuovo lockdown per quasi tutto il paese. Ormai bar e ristoranti della penisola sono chiusi... come le scuole (a differenza della Francia, classi dimezzate al liceo a parte). Autorizzate solo le uscite di stretta necessità nelle zone rosse (Lombardia, Piemonte, Veneto, Emilia Romagna), nel Lazio e a Roma (senza dimenticare Napoli e la Campania, per l'effettivo, altissimo rischio).
"CNews" informa poi sul week-end di Pasqua italiano : « du 3 au 5 avril, c'est même l'ensemble de la Botte qui sera confiné ». Et Pâques est bien la fête religieuse de référence en Italie...
Quant au « Top 20 des pays les plus touchés dans le monde » (cf. "Nice-Matin"), nous préférons de loin le "top 20 des chansons les plus écoutées...". Une manière de dire que nous ne souhaitons pas vous rappeler ici l'impact du coup d'œil à cette double page avec ses données (nombre de cas et de décès). Nos médias traditionnels le font très bien (et, à notre échelle, nous l'avons fait lors des premières phases, rubrique "Santé", dans d'autres brèves - et le ferons encore, sans doute, en ce sens... - ainsi que dans notre page "info virus"). Pour l'heure, d'un point de vue bien traditionnel, nous pouvons seulement terminer par un "Prenez soin de vous et de vos proches", ainsi que par un "andrà tutto bene" (ma ancora con molta attenzione...).
Autre mise à jour sur... le Carnaval de Marseille, en cette fin de mois de mars et en pleine crise pandemique (cf. cet été, Festival de la musique, matchs et autres autorisés), ainsi qu'en plein respect de nos soignants à bout de forces, et de tous ceux qui s'adaptent aux mesures sanitaires et à toutes sortes de reconfinements, tels que décrits ici (la cité phocéenne étant en première ligne). Avec deux questions : pour quelles raisons (comme pointé aussi par la chaîne CNews) une telle manifestation, bien prévue sur les réseaux que l'on sait, a-t-elle pu être autorisée... dans le nouveau cadre azuréen ? Et dans ces conditions, comment peut-on condamner fermement, après coup, de tels joyeuses, inconscientes ou bien "assumées" bravades (ou affronts...) ? Les infos de CNews ne peuvent que se terminer sur la question des effets du virus peu après une si belle fête déguisée (un Carnaval très "bas les masques"...). Quant à nous, nous ne pouvons que souhaiter aux premiers concernés par cette "liberté" retrouvée (jeunes et moins jeunes les ayant peut-être encouragés) de continuer à bien se porter ; et aux autres marseillais (et au delà), bien innocents, d'en faire de même. Mais ne nous inquiétons pas outre mesure (!!).
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Sur un autre plan, et toujours pour essayer de (sur)vivre, encore une indication télé côté italien : ce samedi soir, 20 mars 2021, à 21h25 sur Rai1, un autre film avec un grand "F" - sorti en 2017 - nous attend et ci aspetta : "In arte, Nino". Il s'agira d'honorer (également ainsi) la mémoire - cent après sa naissance, comme pour Renato Carosone - du très aimé acteur (et réalisateur, scénariste...) Nino Manfredi, pour tout ce que ce monument du cinéma italien a offert à son public de tout âge (film écrit et dirigé par son fils Luca, musiques de Nicola Piovani). Rappelons la sensibilité et la douceur apportées au personnage de Geppetto - deux "p" en italien ! - dans "Le avventure di Pinocchio" de Luigi Comencini (le meilleur film sur Pinocchio pour "Culture & Santé"). Nos liens vous en diront un peu plus (suivez toujours le parole in rosso). Soulignons aussi qu'Elio Germano - excellent interprète dont on rappelle ici le rôle du poète Giacomo Leopardi dans le magistral "Il giovane favoloso" de Mario Martone - paraît d'emblée comme un choix heureux, peut-être même comme le choix par excellence, qui correspondra parfaitement à la vérité d'un personnage di cuore, così semplice e così grande... come quando, con o senza chitarra e con immutata generosità, intonava la sua mitica "Tanto pe' canta'..."
