12.11.2020 : Nous prenons tous connaissance de la "mise à jour" de notre situation collective ou "Cass-tex" (!) qui perdurera sans changements pendant quinze jours ; et, par là, nous savons mieux ce qui se passe en France toutes les trois minutes (une entrée en réanimation) et toutes les trente secondes (une hospitalisation). Mais la consigne est aussi celle de ne pas paniquer, même lorsqu'on nous apprend le nombre souvent insuffisant de lits à disposition, ou que l'on n'ose trop nous parler des réserves en oxygène... 

Dès lors - protection personnelle à part, dont dépend aussi celle des autres - notre esprit est nécessairement tourné d'abord vers nos proches et vers ces amis, que l'on verra encore moins sans doute...

Et notre concentration, lorsqu'elle n'est pas tournée vers notre sempiternel virus - ou plutôt vers nos possibilités de le contraster - continue d'exister même si, à y réfléchir, elle semble changer radicalement de nature... Tout ce qui est légèreté représente un refuge porteur de normalité ou d'un peu espoir. Mais oui, la planète anté-Covid existe encore, autant que la planète anti-Covid... Et, tout contaminé qu'il était déjà sur pas mal de fronts, le monde "d'antan" finira bien par reprendre le dessus (avec quels précieux enseignements ?!). À nous de savoir replonger mentalement dans cette réalité ô combien imparfaite (guerres au sens propre et autres épidemies bien localisées incluses !) mais non totalement dépourvue de moments de dialogue et de serenité constructive... À nous de devenir, peut-être, les nouveaux "trois fois sapiens", croyant encore en un avenir, ayant le courage de se battre contre le virus d'abord (!), puis pour des "corrections sociales ciblées" et stables, voire définitives. Notre esprit résiste du mieux qu'il peut à la situation, mais que dire et faire pour tous ceux qui vivent déjà au quotidien le véritable enfermement, si rigoureusement amplifié ? D'autre part, s'accrocher à tout cela dans son "chez soi" peut aussi poser un "léger" problème de confort/de superficie ou... d'inexistance totale de mètres carrés, en ce XXIème siècle civilisé. Déplacements professionnels ou sanitaires à part, les "cases bol d'air" ("déplacements brefs"), et "achats de première nécessité" seront amplement cochées... même si l'on sait encore plus que tout endroit, supermarché inclus, expose à contamination... par delà tout bon classement, faisant "le bonheur" de certaines catégories professionnelles.
À propos de "chez soi", par ailleurs, nous avons à l'esprit certains articles et photos de la première "vague", y compris au sens cinématographique... des metteurs en scène tout sourire et tout projet faisant, eux aussi, grand étalage des luxueux "refuges" de leur premier confinement... en sera-il-de même en cette "nouvelle vague" ?!

Sur ce dernier point, une bonne nouvelle quand même : à Marseille il existe un coiffeur au grand cœur, qui met de côté ses peurs (du contact et du virus)... pour mettre en valeur gratuitement les sans domicile fixe. Pour une nouvelle dignité sociale, comme on l'a souligné (mais la "dignité" d'une personne existe a priori, bien sûr !!) et un meilleur moral pour faire face au quotidien de rue... par temps de Covid. Un pas fort louable, qui n'efface pas pour autant la nécessité d'actions instututionnelles fortes contre un phénomène continu et proprement moyenâgeux, malgré codes et sigles établis (pas de sigle en italien pour les barboni, ou "senza tetto"). À moins que (mais on espère faire fausse route !) les "S.D.F", qui incarnent "à merveille" la précarité et son "spectre" (mot à la mode, vecteur de sérénité...), nous rappellent efficacement toute l'importance d'une docilité professionnelle et sociale pleine et entière.

Par ailleurs, populations fragiles à part, à la lumière de cette pandémie nous nous sentons tous diminués dans notre vulnérabilité (y compris les plus orgeuilleux, qui "n'y croient toujours pas"), ce qui devrait créer une solidarité nouvelle. Ceci contraste avec une autre réalité (que tous ne partagent pas), qui est celle des divisions sociales. Des divisions parfois compréhensibles du point de vue des mesures concrètes, mais qui se trouvent amplifiées dans un moment aussi tragique.
Voilà pourquoi la priorité absolue réservée aux existences individuelles ne dispense pas, à notre sens, de "tirer des leçons" du Covid-19. Avec humilité, bien sûr ; dans un effort de recherche et non de vérité absolue... Vient à l'esprit la réaction du philosophe Bernard Henry Levy, qui craint que le terme "leçon" nous détourne de notre souci premier de "survie". L'être humain est un sujet d'action et de réflexion. Et, même lorsque toute priorité et énergie doivent être dirigées vers l'action, on ne saurait écarter totalement la notion de réflexion. Presque malgré nous et fort heureusement, avec l'analyse du présent, nous cherchons toujours les causes et les pistes pour notre avenir (à partir des dynamiques passées).

Même si aujourd'hui moult experts se perdent souvent dans leurs contradictions et dans leur égo (mais les spécialistes sages et plus discrets existent !), ne perdons pas de vue l'essentiel : la philosophie (qui revient dans nos "Extras"...) enseigne à ne pas avoir peur des mots et de leur bon usage, lorsqu'il s'agit de termes et notions qui aident à avancer (quant aux "mots négatifs", ils devraient être expliqués avec attention...). Nuancer, préciser, adapter aux exigences de l'actualité est souhaité mais sans détournements, glissements de sens artificiels ou instrumentalisations.
Bref, notre contexte n'autorise pas à ranger dans un tiroir le mot "leçon", ou par exemple  le mot "morale" (dont il convient également de retrouver le sens premier). Certains termes bien compris confirment les valeurs ou principes qu'ils "défendent".
Dans une société plus que conflictuelle, réintroduisons dans le langage ce qui se raréfie. Du langage à la réalité : une logique qui devrait toujours servir la sensibilité et l'intelligence. Les mots ne demandent qu'à naître et renaître avec nous... Et, si vous voulez bien, c'est des mots qu'on repartira la prochaine fois... pour retrouver encore davantage l'esprit de nos "Extras". Commencez par lire mots et expressions du nuage ci-après, en retenant ce qui vous enchante le plus... La prossima volta ricominceremo proprio da questo insieme, amici. A presto ;)

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Oups, chers amis... avant notre prochaine étape, une précision  : sans le vouloir, dans le tourbillon des contradictions ambiantes, nous avons parlé de nombreuses (petites) sorties probables en ces jours de reconfinement, peu après rappel des derniers chiffres hospitalisations-réanimations, particulièrement accablants. Auxquels on pourrait ajouter le nombre de cas-élèves depuis la rentrée, dans cette rubrique pensée  aussi pour eux (12.487 jeunes testés positifs dans les écoles) !!

Mais, comme le montre le passage concerné, nous pensions à ceux pour qui rester chez soi en cette deuxième période pose un réel problème. Et, par delà cette question, sans vous conseiller prioritairement aucune cueillette de champignons (cf nos brèves), on a juste suggéré, plus ou moins sciemment, un certain équilibre maison/sorties (réduites). Ce que nous avons tous jusqu'ici privilégié dès que possible pour notre équilibre (face aux impératifs sanitaires). Un équilibre qui est et sera sans doute de plus en plus difficile à respecter, au delà de la diversité et la pénibilité de nos conditions spécifiques.

Par ailleurs, images à l'appui (oups n. 2 : parmi elles, même illustration italienne pour deux rubriques différentes... finalement maintenue pour son caractère parlant), "C. & S." avait souligné elle aussi toute l'importance de restare a casa (et de sortir masqués en gardant les distances nécessaires). Sur l'autre versant, cueillette de champignons incluse, on peut penser à ces spécialistes qui, compte tenu d'un confinement renouvelé, ont conseillé (si proximité domicile-bord de mer) de profiter, toujours seul et masqué, des bénéfices d'une promenade détente sur la plage... pour ne succomber à aucune sorte de "folie". Une possibilité  accueillie avec plaisir... mais qui a peut-être été mal interprétée, sans mesure... À moins que, par delà ces "filets de secours"  psychologiques, toujours délicats - et que l'on ne peut comparer à certains "night entertainements" et à de "sacrés matchs"... - après relâchement estival et faux espoirs à tout niveau, cette terrible pandémie ne suive simplement son cours... Mais essayons de le dire "de manière générale"... Car nous ne pouvons pas nous permettre, même et surtout dans des circonstances et à un stade aussi sombres, de nous sentir totalement impuissants. Ni, encore moins sans doute, de nous montrer réfractaires au futur vaccin (actuel espoir des laboratoires Pfizer-BioNTech)... Le focus référencé sur les vaccins à l'etude et le regard général sur la recherche parallèle ou complémentaire d'alternatives, de notre page "Info virus", pour assez détaillé qu'ils soient, ne sauraient faire quelque peu oublier la balance favorable bénefices-risques offerte aujourd'hui par un bon (et sans doute par un assez bon...) vaccin. Bénéfices clairement soumis à une condition essentielle, bien connue (et rappelée lors des "Questions au gouvernement", sur LCP) : le vaccin attendu pourra se reveler efficace à 90% si au moins 60% d'entre nous voudra bien y recourir...

Dopo queste doverose precisazioni, come promesso, ci ritroviamo qui appena possibile per parlare di belle parole ed espressioni, francesi ed italiane. 

Ciao amici...

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Buongiorno a voi ! Senza preamboli (e senza virus...), questa volta, ritroviamo le parole che hanno fatto capolino in questa pagina, nel fumetto qui di sopra. Per "leggerle" e cercare di capirle meglio insieme, e con l'aiuto di un dizionario. Che, oggi, potrebbe essere "sans problème" anche uno dei tanti dizionari internet (alcuni dei quali sono davvero molto efficaci), ma che ora preferiamo dimenticare, per una ricerca "à l'ancienne".

Bene, allora... cominciamo dalle parole, e da una parola molto, molto usata in questi giorni...
Le "Petit Robert" réserve un "sens social" au terme "liberté" (entendu d'abord, par le Littré, comme l'absence de contrainte pour quelqu'un ayant connu une situation de servitude). Selon cette acception très courante, "liberté" signifie « pouvoir d'agir, au sein d'une société organisée, selon sa propre détermination, dans la limite des règles définies ».

Il paraît tout aussi important de prêter attention (toujours dans le "Petit Robert", référence en termes d'acceptions et d'exemples) à la mention "liberté morale". Cette dernière désigne « l'état de celui qui agit en pleine conscience et après réflexion (par opposition à celui qui serait en proie à l'inconscience, à l'impulsion, à la folie) ». Il est encore précisé qu' « agir librement sans oublier la morale revient à le faire conformément à la raison (opposée à la passion et à l'instinct) ».

Le "problème" est que la raison - si promue par notre siècle des Lumières et si centrale dans la notion d'objectivité - n'est pas encore très partagée... À en croire dans un premier temps René Descartes, c'est dans "le bon sens" qu'il faudrait chercher un consensus plus large...
Mais au fond, comment "expliquer" le bon sens ? Qu'est-ce que la raison ? Bon sens et raison : éléments de base à saisir aussi en fonction des circonstances. Souvent, pris dans la complexité de notre actualité et de ses enjeux, on néglige toute mise au point utile à tous, pouvant remettre un peu les compteurs à zéro. Par ailleurs, définir le mot "contrainte" (naturelle ? imposée ? naturellement imposée ?) ne serait pas inutile dans ce schéma d'idées.

Dans le même champ lexical - et avec toutes leurs spécificités - nous trouvons les mots-notions d'"échange", de "communauté", de "cohabitation" (souvent associée à "difficile"...), et de "rencontre". Mots auxquels on pourra ajouter, en complément mais aussi, hélas, aussi en opposition, le terme "sécurité". Nos échanges sont en eux-mêmes sécurisants et, dans la plupart des cas, ils ne nécessitent pas d'être sécurisés selon des normes extérieures. Le facteur de la violence, réelle et/ou provoquée, vient certes perturber cet ordre naturel des choses. À nous de nous efforcer d'inventer des réponses démocratiques et fortes (face à barbarie aussi...), pour vivre en paix et pour que toute rencontre ou communauté puisse donner le meilleur d'elle-même (sachant tous que sur ce point, nous traversons un moment des plus critiques. Toutefois, si vous voulez bien, ne perdons pas de vue notre horizon post-pandémique, en essayant de "croire fermement" et avec vigilence en notre "après", et en la possibilité de quelques avancées  positives...

Les autres substantifs sont "loi", "émulation", "espaces" ; à vous cette fois de les insérer dans la réflexion. Comme cela peut arriver avec internet, nous ne savons plus très bien d'où vient le choix de cet ensemble de mots pour la bulle présentée... à nous en tout cas d'en faire un "point de départ", uno spunto, per riflettere. Quant aux verbes qui apparaissent, on trouve "informer" et "rassurer"... leur rapprochement peut prêter à sourire, car aujourd'hui plus que jamais, l'information dominante n'a pas pour résultat de nous rassurer... "Rassurer" implique le mot "peur", qui pourrait avoir sa place dans notre bulle, mais seulement en nette opposition avec les idées d'échange et de lien social, bien sûr. Ce lien social qui devrait nous faire sentir libres, toutes générations confondues : c'était un petit ajout pour intégrer les adjectifs "libre" et "intergénérationnel"...
Ce dernier terme exprime une notion précieuse, qu'un pays comme l'Italie cultive sans doute davantage, devant les écrans télé et bien au delà. Quello con i nonni è sempre un legame importantissimo, e senza spaccature tra generazioni, mille altri aspetti positivi della vita sociale e intellettuale diventano possibili...

Oups ! Nous ne pouvons pas terminer pour le moment. C'est pourquoi siete invitati a trovare da soli un sostantivo ed un'espressione davvero a parte. Quel mot et quelle expression appartiennent à un champ d'action spécifique et concret, qui se détache de l'ensemble du contenu verbal pris en compte ?

La dernière question est sans doute plus facile : en revanche, quelle expression, très familière et n'allant pourtant pas de soi, "fait sens", comme on dit, de manière agréablement poétique  ?

Ci ritroviamo presto qui, per concludere insieme, amici !
 

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Nous revoilà plus tôt que prévu, prima del previsto.
Très bien : vous avez remarqué la présence un peu étrange du terme "polyvalence", dont vous ne voyez pas trop le rapport avec les autres mots. Vous n'êtes pas les seuls... en y songeant un peu, on se dit qu'il est fort probable que tous ces termes et expressions aient été convoqués dans un contexte d'entreprise ou de start up, lors d'un "debriefing", d'un "coaching" ou autre. D'autant plus que l'autre expression à trouver, avec "polyvalence", était... "motivation à démarrer une activité", aux allures pragmatiques et modernes.
Mais revenons à notre "polyvalence". Introduite "sur le marché" comme vertu ultracontemporaine, elle suggère la "performance" de ceux qui peuvent avoir plusieurs casquettes grâce à leurs multiples compétences (ou à leurs volontés d'entreprendre). Ceux qui assurent, avec ou sans antidépresseurs ("situation Covid" à part), avec ou sans petits cafés en série, avec ou sans nuits réparatrices. Et tant pis per come andrà (forse) a finire ! Ils n'y sont pour rien, et s'adaptent. Pas trop le choix, bien souvent (sauf peut-être à vouloir en faire plus côté réunions/rayonnement que côté missions principales).
Sans carences numériques etc., pourtant, pas de besoin de polyvalence ni de stress supplémentaire... "juste" de capacités et de compétences sérieuses, ciblées ou plus transversales, selon profil. Aucune polyaptitude pour des tâches diamétralement opposées ne serait exigée...
L'effort d'adaptation (typique de l'espèce humaine comme de l'espèce animale) serait préservé, mais sans être porté à l'excès et à ses fâcheuses conséquences. Parmi ces dernières, celle qui semble la meilleure, et qui nous permet de revenir à notre exercice : l'envie soudaine de "démarrer une activité", comme indiqué. Une nouvelle activité que l'on pourra gérer et diriger, enfin, en toute autonomie... ou presque. Puisqu'il faudra bien, aussi, pouvoir compter sur un minimun de salariés qui, pour des raisons "bien à eux", auront peut-être envie, à leur tour, de prendre leur envol avec d'autres salariés plus ou moins dociles ou entreprenants (puis, peut-être, entrepreneurs également).

Chers amis, attention à ne pas généraliser, certo, avete ragione (anzi, mille volte ragione !!). Mais, souvent, les dynamiques psychologiques dépassent les logiques professionnelles. En d'autres mots, les diktats du monde - du "marché" ! - du travail, et la souffrance générée sur le court ou le long terme, peuvent d'abord sembler une fatalité, lorsque précarité et sentiment d'impuissance se normalisent. Purtroppo, spesso (non sempre !) la voglia di ricominciare una nuova attività in proprio è dovuta al modo in cui ci si è dovuti dimostrare "polyvalents" o "multifunzionali". Per cui, magari, dinnanzi ai danni di eventuali circoli viziosi, favoriti dal solito contesto di precarietà, imboccare una strada apertamente imprenditoriale significherà saper dirigere e gestire altrimenti il proprio personale.

Inutile d'ajouter que, dans un climat de grande concurrence et d'incertitude, des termes plus que positifs comme échange, émulation, commmunauté (impliquant des valeurs) peinent à exister réellement. C'est sans doute pour cela qu'ils sont dumoins appelés à exister sur le papier, lors de séances professionnelles de "rencontre" et d'"échange", appunto.
En principe, lors de ces réunions répétées, l'expression collective et la mise en commun en "ateliers" (notes, dessins et schémas, clarifiés par des flèches et des bulles) sont à l'honneur. Exercice démocratique où, pourtant, ce sont "souvent" les mêmes qui prennent la parole, laissant néanmoins aux autres la possibilité d'ajouter d'autres flèches, ou même ses astérisques, de photocopier et de distribuer enfin à la collectivité le produit de ces concertations, dont on se souviendra, si possible, à la prochaine réunion.

Amici, a prima vista, non abbiamo parlato di parole ed espressioni italiane... Niente di specifico, in effetti, ma - ve ne sarete certamente accorti - parole come "libertà","incontro" e "scambio" hanno un valore concettuale molto forte in Francia, in Italia ed ovunque. Lo sapete già : in un mondo globalizzato, i concetti di sviluppo sono più o meno gli stessi, specie se si parla dell'universo professionale, a cui questa pandemia dovrebbe far riflettere (speriamo !) molto di più. Si tratta, sicuramente, di considerare sempre la nostra fragilità, essenzialmente dovuta a precarietà e condizioni di lavoro (maxi-crisi sanitaria a parte). Ed anche di "proteggere" tutte le parole positive del nostro fumetto, affinché non rimangano lettera morta (o insufficientemente rispettata ed ascoltata, come può avvenire in molte riunioni di lavoro).

Ma, a proposito di parole, à propos de mots, su Rai3 tra poco comincia "Parole" con Massimo Gramellini. Une de ces émissions du samedi soir dont on ne vous a pas encore parlé (mais on le refera sans doute), à ne rater sous aucun prétexte ! Une trasmissione faite d'interviews, et de réflexions à 360° sur l'attualità mondiale. Un rendez-vous très apprécié, riche en "échanges" (justement) ou scambi, avec de grands invités... con grandi ospiti ed artisti.
Votre lien "Télérama" est parfait pour ses indications de programmation Rai... et pour découvrir qu'à 20h00, sur Raitre, c'est l'émission "Blob" qui vous attend au quotidien : un zapping d'un genre nouveau, qui informe, émeut et vous enrichit réellement par ses choix de fond et de montage... (en particulier, l'équipe historique de "Blob" adore Charles Aznavour, et sait recourir à sa voix et à sa musique pour valoriser à la perfection certains aspects de notre humanité, comme de notre glaçante inhumanité...).
Mais là, comme on vous disait, on court suivre Gramellini, et les "jeux-leçons" sur les mots de son ospite fisso, le professeur-chanteur-auteur-compositeur (!) Roberto Vecchioni, à retrouver dans nos brèves (sortie de son dernier livre sur le thème de l'éducation). A dopo ! 

Eccoci. Non, nous n'avons pas oublié notre dernier point : l'expression la plus jolie, facile à trouver et qui, si l'on veut, fait un peu écho à une autre, présente aussi ("cohésion sociale", plus carrée). Il s'agit de "créer des liens", bien sûr, creare legami. Une intention à entendre dans son sens le plus pur et vrai, qui demande de la patience et du temps. Le temps pour apprivoiser, per adottare, ou pour connaître avec amour, avec un réel intérêt. Naturellement, grazie di cuore al grandissimo Saint-Exupéry, et à son chef d'œuvre pour petits et grands, car  "Le Petit Prince" a codifié, poétisé et annobli l'expression (comme une douce et atemporelle leçon de vie...). De plus, quelques lignes plus loin, c'est toujours le sage, simple et espiègle renard (jadis intensément interprété par nos soins...) qui dévoile enfin son secret au jeune garçon venu de loin, aussi timide que curieux de la terre et des hommes. Il segreto della volpe : ne pas perdre de vue "l'essentiel", même et surtout lorsque notre regard (trop habitué aux apparences et aux futilités) est incapable de le percevoir. « L'essentiel est invisible pour les yeux » est l'affirmation que l'on a, pour ainsi dire, "entrepris" d'ajouter mentalement à notre bulle. Quant à ces liens, si essentiels, entre vrais amis (qui ne recherchent pas des poules !), ils ne sont pas invisibles à ceux qui veulent et savent les chercher, les tisser et les cultiver, in un modo o nell'altro (même quand le contexte fait barrage dans tous les sens, anche quando sembra tutto finito...).
Par le crayon et la couleur, "Culture & Santé" a essayé d'adapter un peu ce célèbre message, aussi simple que profond, au monde du soin ; sans quitter la tendresse du Petit Prince, ni le renard et ses conseils avisés... Et en pensant aussi à la rose, fragile et coquette. Rose qui, par sa présence et son parfum, "pour le meilleur et pour l'essentiel", ne peut que soutenir un même principe de base... auquel les conditions de notre réalité ne devraient en aucun cas s'opposer :

 

Suite encore par clic-image : sur le Petit Prince, le renard, la rose ou "l'essentiel"...