ESPACE, RÊVE ET PLANÈTE TERRE,
TOUJOURS AVEC "PERSÉVÉRANCE"
23 avril 2021 : date historique pour le décollage, à 11h49, de la fusée "Space X", en direction la station spatiale internationale (mission Alpha). Un événement qui suit de très près celui de l'exploit du rover "Persévérance" sur Mars, succédant lui-même au robot Curiosity... De beaux résultats, qui paraissent vouloir briser un peu notre détresse sanitaire (et autre). Liens à part - et dans l'attente d'un nouveau démarrage de notre "espace" (!) actualité, friand de mises à jour - voici pour vous un petit extrait "France Info", que l'on peut résumer ainsi... Aux alentours de 11 heures, peu avant son grand départ, avec trois autres astronautes, notre protagoniste et commandant français, Thomas Pesquet, s'apprêtant, pour sa deuxième mission, à un petit séjour de six mois dans l'espace - avec, néanmoins, la possibilité de faire du vélo via un casque de réalité virtuelle avec vues sur Paris, spécialement adapté au contexte ! - a eu le plaisir de répondre également à la petite Ernestine, comptant bien devenir astronaute. Ensuite, c'est Alain Maillet, ingénieur de l'Institut de Médecine et de Physiologie spatiale à Toulouse, qui a dévoilé aux enfants, et à nous tous, quelques aspects typiques de la condition de ces voyageurs et explorateurs de l'espace. Par delà cette introduction, on aura le loisir de suivre au mieux la suite des opérations ainsi que... la petite centaine d'expériences (!) de Thomas Pesquet afin de connaître de manière approfondie réactions et possibilités du corps humain en milieu spatial.
Notre réflexion en matière d'espace incluant, comme indiqué et pour le dire en "mode allégorique", Mars et Persévérance (et nos liens pour aller plus loin)...
Et si, sur l'exemple de nos recherches sur la planète Mars, pour toute chose il ne nous suffisait que d'un peu plus de "persévérance", pour enfin recommencer à respirer comme il se doit ? Pour récupérer un peu d'oxygène dans tous ces domaines et services publics (avec incidence dans la sphère privée) qui, pandémie aidant, semblent parfois aller à vau-l'eau ?
Une persévérance robotisée, une intellligence arificielle ou, plus élégamment parlant, une I.A, capable de transformer nos émanations de CO2 et nos flux de difficultés en tout genre en simple O. Du O pour tous, aussi clair, transparent et indispensable que son homophone, simplement. Car robotisation, technologie et numérique peuvent "tout" ajourd'hui, "miracles" compris. Comme ceux que l'on est heureux de pouvoir observer, en particulier, dans le domaine de la santé, aux résultats volontiers stupéfiants, et en des temps de réalisation souvent admirables : prothèses permettant le sport de haut niveau (ou le sport tout court), possibilité retrouvée de soulever des poids importants grâce à d'ingénieux squelettes externes ou exosquelettes, mise au point de lunettes conçues pour personnes malvoyantes (!), et autres pruesses du même ordre, ne pouvant que renforcer notre foi en la science et en la recherche, nécessitant autant de talents que de financements ; et permettant de croire à un avenir moins lourd et incertain...
Petit détail ici, en écho à un certain Jean-Jacques Rousseau, et en excluant d'abord les brillantes applications précédentes : notre robot, qu'il soit à la recherche de particules aériennes ou autres signes de vie, ne sera probablement pas assez humanisé (réellement humanisé...) pour détecter et comprendre où se trouvent les différentes formes de violence ou d'agressivité. Et il saisira encore moins ces prémisses de crises qui, trop souvent, éclatent dans des pleurs révélateurs d'une douleur, d'une souffrance profonde, parfois enfouie derrière codes et apparences. De même, inutile de tout essayer pour qu'il puisse prévoir l'explosion de "conflits" à tout niveau. Auront encore moins de prise sur lui vos tentatives, même élémentaires, de lui faire "prendre conscience" des liens entre éducation, lecture, ouverture et comportements responsables et soucieux d'autres que soi...
Cette planète vivable, dépaysante et chargée d'espoirs, vers laquelle notre humanité aime ponctuellement et héroïquement se projeter, en tournant peut-être progressivement le dos à un trash croissant, aussi systématique que pandémique, a finalement peu de chances de ressembler à l'astéroïde indiqué par Antoine de Saint Exupéry, et habité par ce garçon aux cheveux couleur d'or, qui sait découvrir notre terre, sans le moindre esprit de conquête, bien au contraire...
Et si, oxygène à part, dans cet ailleurs tant convoité, et à la grande déception du renard, mi-sage mi-sauvage, il n'y avait aucune poule ? Et si, par contre, on finissait par y retrouver les mêmes chasseurs (au sens propre, d'abord, en ayant conscience de ces prédateurs posant aujourd'hui, hélas, un vrai problème...) ? Dans la planète idéale, par contre, aucune sorte d'attaque ne serait possible, et d'autres manières de s'alimenter seraient mises en valeur sans heurts, incluant une certaine nourriture intellectuelle et non élitiste. Le plaisir du fameux "vivre-ensemble" (qui, en réalité, ne suffit pas toujours, noyé comme il est dans nos habitudes et intérêts, cf. "France Culture"), serait unanimement partagé (sans cupidité aucune), ce qui n'empêcherait ni des limites de respect assurant le bien-vivre (donc un certain ordre), ni un "minimum" de discipline, instruments nécessaires non pas en soi, bien sûr, mais au service de la connaissance et de l'effort pour un maximum de paix et de sérénité (et de justice, ou d'harmonie dans un droit aussi légitime que légalisé, et vice-versa). En lieu et place d'abus et de tensions, il s'agirait donc de pouvoir retrouver ainsi le temps et les moyens de penser le monde avec soin, si possible sans céder à la facilité et à ce qui nous divise.
Après avoir contemplé ces quelques éléments qui, en schématisant à souhait, semblent provenir du monde des Idées platonicien (où, paraît-il, elles auraient été, jadis, une réalité, un peu comme un paradis perdu...), on peut toujours, si l'on veut, "redescendre sur terre" et, avec réalisme et pragmatisme, ne jamais renoncer cependant aux meilleures aspirations faisant toute la beauté de notre isola che (non?) c'è...
Par la même occasion, on n'oubliera pas de "prendre ce qu'il y a à prendre" (beaucoup de choses, sans doute, surtout si, à raison, on se laisse toujours conquérir, per esempio, par la passion et l'intelligence d'une femme très saggia, comme l'astrophysicienne Margherita Hack) concernant ce qui touche, théoriquement ou concrètement, à l'espace, selon actualité, aux galaxies, aux astres et au charme certain de ces planètes dont on s'emploie à percer les mystères.
Par ailleurs, on peut également garder à l'esprit qu'au fond, ici bas chacun d'entre nous est déjà un échantillon - et peut-être même "une partie" - d'Histoire (anche noi siamo la storia...), par ses convictions, ses (ré)actions, ses doutes et ses efforts, dirigés de manière constructive. Et que, à ce titre et malgré - et en vertu de ! - l'état de notre planète, tout un chacun peut bien contempler le ciel et les étoiles et admirer l'expérience si extraordinaire des astronautes, tout en se souciant réellement de notre pauvre planète aussi vandalisée que "pandémisée". Loin de nous toute volonté de nous restreindre à idées d'apocalypse ou de catastrophisme - même si toute approche sérieuse nous y mène inévitablement ! -, "Culture & Santé" sera toujours à l'affût du moindre "brin d'herbe", ciuffo d'erba, pour ainsi dire, à "promouvoir" ou valoriser. Un raggio di sole ou rayon de soleil pouvant nous aider à contrer ce désespoir, auquel aujourd'hui, à tout âge et en toutes circonstances, on peut facilement céder, en étant encore trop souvent et facilement considéré comme coupable. Or, on le sait, même quand "on l'oublie" : le vrai désespoir de cet "animal social" qu'est l'être humain, ne saurait être dissocié de causes extérieures à l'individu, parfois tristement, voire tragiquement, évidentes... Dans un système où, encore trop souvent, l'amalgame entre victimes et responsables est de mise, permettant le reste. Avec ces considérations, notre "actu-balade" des étoiles à la terre prend fin (grazie per l'attenzione)... mais pas, "persévérance" oblige, le rêve de pouvoir renforcer, autant que possible, cet espace et septième ciel où culture et santé brillent pour tous !
Arrivederci (ou plutôt "a rileggerci") per un nuovo argomento. Au fait, petite note, si vous voulez bien : "argomento" ne désigne pas un "argument", mais un "sujet", donc un thème ou "un tema", au masculin... Au besoin, dans nos extras surtout, on n'oublie pas nos petits clins d'œil linguistiques ;)