Au 17 août 2020, notre planète compte environ 760.000 victimes Covid-19. Les pays les plus touchés sont le Brésil, le Mexique et l'Inde, tandis que l'Australie enregistre à cette date son pire bilan quotidien de décès. Soulignons que le Liban subit en quelque sorte sa "troisième explosion", pandémique, après l'infernale, incroyable, double explosion du 4 août au port de Beyrouth...
L'Espagne et le Royaume Uni ont dépassé l'Italie en nombre de victimes. Ma, lo sapete, in Italia il numero dei contagi è in netto aumento, e in media le nuove vittime hanno circa quarant'anni... En Allemagne on recense plus de 1400 cas en 24 heures et plus de 2000 en Espagne ; tandis qu'en France, dans les dernières 24 heures on compte... plus de 3.300 nouveaux cas ; si on considère, plus globalement, la première quinzaine du mois d'août, l'Héxagone est concerné par plus de 20.000 contagions (France Info et RaiNews24).
Par ailleurs,"Contagions" ("Nel contagio") est aussi un brillant essai, écrit par Paolo Giordano lorsque, lors de sa "fase uno", la Botte a été le premier pays européen frappé par la pandémie. Saggio que "Culture & Santé" a pu lire et apprécier.
Entre autres facteurs (dont le non port du masque), nos médias mettent an cause - mais toujours en mode "débit accéléré", à moins de rechercher de vraies émissions-débat - le non renoncement aux regroupements de la vie nocturne : "movidas", "bar et pubs crowls", concerts, discothèques, auxquels une bonne partie de la jeunesse s'est accoutumée, en dépit des excès et risques spécifiques bien connus, que (presque) personne n'aime rappeler (naturellement). Nos JT français et italiens - mais notre bon sens le comprend bien - ont estimé que continuer à se défouler en masse la nuit (en "boîte" surtout) provoquerait en moyenne 1000 contagions supplémentaires par jour. Avec le masque aussi ? Et bien justement, deuxième légitime refrain médiatique : le masque ne suffit peut-être pas ou plus, face à une forte densité et proximité. Facile à comprendre, encore une fois. Et le fait de se concentrer sur "the mask" - si loin de l'acception mythique offerte par un certain Jim Carrey - fait oublier "the rest" ; en particulier le lavage des mains (d'autant que les gants sont pratiquement abandonnés par temps de canicule...). Heureusement, il reste pour tous tous ces petits dessins et recommandations en style BD, presque en FALC (en langage "facile à lire et à comprendre", une fois de plus). Et pourtant...
D'aucuns considèrent que c'est uniquement leur propre liberté et volonté qui est en jeu, que le risque leur appartient en tout et pour tout, et que l'on n'a jamais vu ça (sur ce dernier point, on peut comprendre...). Mais au nom de ce "jamais vu", une provocation lancée "en réseau" : boycotter les magasins (tous !) qui imposent légalement (et le plus courtoisement possible) le port du masque, en mettant également à disposition l'incontournable gel hydroalcoolique. Gel immancablement présent même et surtout sur les tables de certains restaurants aux salles spatieuses. Alors qu'ailleurs - en dépit des JT montrant un personnel concentré aux prises avec leur joli mètre -, on déjeune ou l'on dîne à la bonne franquette, mais pas forcément à la bonne distance. Et tant pis pour le serveur rebelle qui paiera sans problème son amande car « porter un masque toute la journée au mois d'août n'est pas donné à tout le monde ». Tant pis pour nous, surtout. Avec toute notre compréhension... Autre contexte propice à contagion : les transports en commun, ponctuellement pointés du doigt. Non pas en eux-mêmes, bien sûr... précisons-le et soulignons-le. Le trams en particulier, offre un grand confort en réduisant distances et pollution. Mais, bien au delà de toute crise sanitaire, en période de fortes chaleurs et de grande fréquentation, il devient plus que nécessaire d'augmenter leur nombre, donc leur fréquence ; et surtout de mettre en place une "vraie" climatisation sur chaque rame... Cette audacieuse et évidente suggestion Culture & Santé se heurte fort probablement à des questions budgétaires. Mais... en pleine pandémie et en pleine obligation de se déplacer avec un masque dans les transports en commun, ne pourrait-on pas tenter de redéfinir nos priorités à ce niveau ? Sans compter que, l'épidémie passée - le plus tôt possible ! - canicule, forte concentration, et nombre important de personnes âgées ne passeront pas...
Bref, à bien des égards et... comme on pourrait le dire au supermarché - échange avec une dame sociable et agréable, ne renonçant ni à son masque ni à son humanité ! - deux éléments semblent bien vrais : qui aurait pu anticiper de telles proportions ? Et un banal constat : quand on touche le fond, beaucoup de choses refont surface, comme un iceberg dans un monde criant au secours, "fondant" en eau et en larmes : le "très mauvais" (derrière les peurs les moins assumées, se niche souvent un certain égoïsme, à petite ou à grande échelle)1 ; et puis, rarement mais sûrement, le "bon" (et le "très bon"). En y prétant attention, différentes formes de solidarités (souvenez-vous, nous en avions déjà parlé....), en forme de petites, nouvelles gentillesses se dessinent parfois, pour alléger les restrictions du quotidien voire arracher un petit sourire en pleine détresse généralisée. Même si l'urgence en pareil contexte est que ces bonnes dispositions, résolutions et actes solidaires se concrétisent à échelle politique... et que la concertation entre pays fasse un bond en avant. En passant par la prise de conscience de la gravité de tout négationnisme. Artistes et personnages du monde du spectacle, portés plus que jamais en exemple, ont un rôle important à jouer. Nous pensons inévitablement à une Sharon Stone à la fois lucide et "à bout" (le Covid-19 a touché deux membres de sa famille, après en avoir tué deux autres...), dans un pays à très hauts risques et tensions. De notre côté, faut-il attendre d'être plus ou moins directement concernés pour commencer à comprendre que certains "sacrifices" sont inévitables ? Ce qui n'empêche pas d'espérer qu'ils durent le moins possible, car même pour "les plus masqués" ce sera vraiment difficile de tenir encore sur la durée (à moins d'être à nouveau confinés chez soi, ce qui n'est pas une meilleure solution, surtout si cela repart pour longtemps...). Mais, question durée et "endurance", c'est encore un autre discours... qui n'empêche pas respect, réflexion et dialogue en toute circonstance !
Ceci écrit, petite synthèse en italien et prolongement en français en page suivante, suivis de quelques "déclarations-Covid" significatives.
1. Pour indiquer une tragédie très actuelle - et horrifiante - en ce sens, le cas d'un énièmé bateau migrants échoué... à cause d'inadmissibles retards dans les secours... Nos angoisses planétaires Covid auraient-elles exacerbé "notre" indifférence de longue date en la matière (au lieu de renforcer une compassion solidaire entre pauvres mortels, sans parler des conditions et des risques...), pour une "parfaite" déshumanisation ? L'ONU tire la sonnette d'alarme, en commençant par regretter l'absence d'un « programme européen » en matière de « capacités de recherche et de secours » face aux « appels de détresse »... (lire ici notre article français ; in italiano, suggeriamo questa lettura, ricordando ciò che è risaputo, benché nascosto e non ammesso da chi non vuol riconoscerlo : troppo a lungo, l'Italia è stata comodamente e assolutamente lasciata sola di fronte ad una questione anzitutto umana, che va anche esaminata alla radice).
Dicevamo dunque, tra l'altro amici...(ma forse voi in francese avete già capito tutto) che nei trasporti pubblici in particolare, le distanze... si fanno benedire ! E d'altra parte, a livello psicologico ci avevano avvertito : toccare il fondo significa scontrarsi o accedere sia alla parte peggiore che alla parte migliore dell'umanità... Con un po' di attenzione, lo possiamo verificare tutti i giorni. Anche se, in simile contesto, si fatica di più a vedere il bello che non il brutto (accidenti !).
Ad ogni modo, da poveri mortali non ci resta che continuare a fare quel che i più prudenti fra noi (e sono in tanti) hanno sempre fatto. Non rimane che difenderci, sperare e forse anche sensibilizzare... (solo) chi può essere sensibilizzato, se pensiamo alle recenti, a dir poco sconvolgenti, violenze subite da chi ha provato a far notare l'assenza di mascherina. È certo tutto più difficile in una società spesso individualista, fatta di mille libertà senza responsabilità, in nome del consumo e del piacere :( In quest'ottica largamente diffusa, la salute non è più un bene comune. Non è più un bene così importante, e ancor meno una priorità, un diritto collettivo che il diritto personale non può e non deve calpestare. Se a questo si aggiunge che per molti la vita - a livello magari inconscio - vale meno di una bella vacanza quattro stelle al mare o in montagna (oppure equivale a questa), il quadro è completo. E non possiamo che sperare... in un vero Vaccino... (qualunque sia la provenienza, oltre ogni assurda, triste concorrenza). Scritto ciò... ecco qui di seguito la nostra selezione di citazioni su questo micidiale virus (siamo tutti un po' stanchi di nominarlo con precisione...). Frasi di giornalisti o personalità note, per riflettere insieme sulle reazioni suscitate da una pandemia che, nonostante gli sforzi, continua a preoccuparci ad ogni età (eufemismo) e che - per il bene di società, civiltà e cultura - non potrà continuare ad arrestare le nostre esistenze e i nostri pensieri migliori. Nelle nostre parole ci sarà forse un pizzico di innocente retorica... ma solo per ribadire che naturalmente resisteremo, con le dovute attenzioni e disposizioni (traendo lezioni dalla prima fase), per gli altri e per noi stessi.
Comme indiqué en mode vert-blanc-rouge, vous trouverez en page suivante (pardon d'être très bavards dans cette attente...) quelques citations en français et en italien sur la pandémie Covid-19, qui nous inquiète encore pour cette rentrée et au delà, même si l'humanité des épidémies a déjà connu choléra, malaria, peste, sida et... autres corona1. Pensées et déclarations pour réfléchir encore à notre échelle, et tenter de prendre déjà un peu de recul, en attendant la mise au point d'un médicament, et de préférence d'un Vaccin avec la majuscule, fiable et définitif pour tous. Comprendre un peu mieux, peut-être, pour continuer ensemble à faire face (masquée) à cette menace continue, dans une société souvent individualiste. Société où cette distance physique, nécessaire, risque hélas de renforcer aussi nos distances morales et intellectuelles. Et d'affaiblir encore nos démocraties et nos progrès communs. Bref : selon recommandation italienne officielle, le pari est bien celui de rester distanti ma uniti. Sachant que, contrairement à ce qui se passe plus d'une fois avec les expressions françaises correspondantes, en langue italienne l'idée de proximité termine la règle. Mais il ne s'agit que d'une observation formelle, marquant toutefois côté français, peut-être, un brin d'austérité supplémentaire.
Restons encore en France le temps d'un petit cliché, puisqu'on y est : sous les néons de ce centre commercial, la consigne "Gardez les distances" est tempérée par un "Jouons le jeu !" (hors champ pour raisons techniques et humaines). C'est ce que le citoyen apeuré a intérêt à assimiler pour oublier sa peur derrière ses heureux achats... Ce qui lui fera aussi suffisamment oublier ces autres qui ne jouent pas, seuls entre la vie et la mort. Nous exagérons peut-être...
Le fait est que le terme de "jeu" - même au deuxième ou au troisième degré - nous semble des plus déplacés en ce contexte. Car, en toute honnêteté, nous pensons que certaines circonstances imposent au langage public le respect et davantage de réalisme (par delà la dose d'espoir ou d'illusion dont peut faire appel tout un chacun). Le talent français à manier légèreté, ironie et même humour se perd parfois... l'aviez-vous remarqué ? D'ailleurs, un peu dans la même optique (lorsque l'on va plus loin), cela converge avec la grande interrogation "peut-on rire de tout ?" Mais le terme "jeu" se révèlerait tout à fait acceptable s'il s'adressait uniquement à des enfants sensibles. Des enfants assez grands pour bien comprendre ou même saisir clairement ce qui est réellement "en jeu", et encore trop jeunes pour gérér correctement leur peur sans le support de quelques mots édulcorés... "La vie est belle", La vita è bella, ça ne vous dit rien chers amis ?
Après ces considérations (style "Culture & Santé"...) revenons justement à ces italiens "distants mais unis" (attention : la France responable et solidaire existe tout autant !). ll devient important de faire comprendre, avec nos outils pédagogiques (images, personnalités impliquées, mots bien choisis) que "quand on veut on peut"... rester unis malgré les distances ; ne pas se sentir seul même lorsqu'on vit en solo, confiné... C'est pourquoi, avant nos citations, nous tenons à vous montrer ce spot italien qui, en 30 secondes chrono, nous renvoie à l'idée d'une grande communauté qui comprend et espère... (Ri)vediamo insieme la campagna di comunicazione #DistantiMaUniti, direttamente dal sito istituzionale.
Pour une approche plus synthétique, mais tout aussi efficace - toujours vert blanc rouge mais dans une visée mondiale, rappelons-le... - voici une affiche de campagne. Affiche, hélas, elle aussi toujours d'actualité qui devrait enflammer nos sensibilités dans le bon sens du terme... Un ottimo lavoro.
1. Coronavirus : très grande famille de virus qui touchent les mammifères, y compris l'homme. Les coronavirus provoquent des maladies parfois bénignes (!), comme de simples rhumes, ou plus sévères. Le COVID-19 constitue la troisième émergence d'un coronavirus en deux décennies, après le SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère) en 2003, et le MERS (syndrome respiratoire du Moyen Orient) en 2012.
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CITAZIONI
ILS L'ONT DIT...
DICHIARAZIONI SULLA PANDEMIA
« “Nous sommes tous citoyens américains”, avait écrit un éditorialiste français après le 11 septembre (Jean-Marie Colombani, directeur du journal "Le Monde"). Nous sommes tous citoyens du monde, pourrait-on dire aujourd'hui ».
Luc de Barochez, journaliste et éditorialiste, "Le Point", 19 mars 2020.
« Telle est l’Europe dont les gens devraient se souvenir au lendemain de la crise: une Europe qui se mobilise rapidement, alors même que le monde entier semble s’être arrêté. Une Europe qui s’investit pour ses citoyens et ses États membres, au moment où leurs besoins sont urgents. Une Europe qui place l’empathie et la compassion au dessus de tout ». Mais aussi : « Nous sommes à la croisée des chemins: ce virus va-t-il définitivement nous séparer, entre pauvres d’un côté, et riches de l’autre ? entre favorisés et démunis ? Ou bien, allons-nous rester un continent fort, un acteur crédible dans le monde ? Peut-être pouvons-nous même sortir de cette situation, renforcés et meilleurs ? Nos communautés peuvent-elles se rapprocher les unes des autres face à la crise, nos démocraties renforcer leur légitimité ? »
La Présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, face au Parlement européen. 26 mars 2020
Avec un peu plus de temps... revenez sur l'intégralité du discours (cela vaut le coup).
« Les 29 et 30 mars, Twitter, Facebook et Instagram ont supprimé des vidéos de Bolsonaro le montrant au milieu d'un bain de foule à Brasilia, en contradiction avec les mesures de distanciation sociales recommandées par son ministre de la Santé et les mesures de confinement décidées par les gouverneurs du pays ».
Olivier Duhamel et Laurent Bigorgne, "Les mots du coronavirus", juin 2020.
« La primavera riempie di carezze gli alberi e i fiori. Saremo ancora capaci di farci abbracciare, quando usciremo da qui ? ».
Fabrizio Caramagna
Par delà tout virus... découvrez comme nous cet auteur original, passionné d'aphorismes. Le découvrir en langue française / Scoprirlo in italiano...
« Quel cynisme que d'imputer à la propagation du fléau [coronavirus] la déplorable insuffisance des moyens médicaux mis en œvre ! Cela fait des décennies que le bien public est mis à mal, que le secteur hospitalier fait les frais d'une politique qui favorise les intérêts financiers au détriment de la santé des citoyens ».
Raoul Vaneigem, écrivain, auteur pour l'Encyclopædia Universalis
...Et dire que, selon le web et en toute modestie, le réalisateur Thomas Lilti douterait quelque peu quant à l'actualité après-Covid de son film Hippocrate. La reconnaissance unanime de l'investissement sans faille de moult soignants, encore en cette période cruciale, devrait bien inciter nos institutions publiques - par delà les hausses de salaire - à soigner à la racine ces manquements déplorés par un nombre croissant d'usagers et d'acteurs du soin. Difficultés portées à l'écran à maintes reprises avec art et amertume par notre metteur en scène-médecin. Inutile par ailleurs d'ajouter qu'au stade où nous en sommes, loin d'être une "solution", achever d'organiser les services santé comme on gère quantité d'entreprises ne ferait que les achever tout court... Ce qui, en temps de pandémie (et au delà), n'est pas vraiment pratique.
Enfin, en Italie l'espoir en santé est bien là, grâce à un ministre de la santé qui porte le nom de Speranza. Un homme doux et serein, mite e sereno. Roberto Speranza, un ministro della salute al posto giusto, che trasmette fiducia e, naturalmente, grande speranza. Soprattutto quando il nostro ministro ricorda : « I decreti, le ordinanze, sono importanti, ma ancora di più lo sono i comportamenti di ognuno di noi. Sappiamo di chiedere sacrifici molto seri, ma sono indispensabili per battere finalmente questo virus ».
Page suivante : dernières images commentées, courtes vidéos, liens actualité/mises à jour Covid-19.
CONFINEMENT : "CHRONIQUE" ILLUSTRÉE
France et Italie (avec ce "libre positionnement" du drapeau italien) partagent leur confinement dans le même immeuble... Mais lors d'une pandémie, c'est le drapeau du monde qu'il faudrait chercher... Via notre lien, choisissez ou imaginez le vôtre, mais loin de tout « patriotisme terrien » !
À la maison, pour contraster tristesse ou étonnement, et pour continuer à apprendre et découvrir, en France comme en Italie enfants et adolescents ont eu droit à des émissions mises sur pied en très peu de temps, et de grande qualité :) "La maison Lumni" en particulier - "présentation-minute" d'1 mn (!) en un clic sur le titre - du primaire au lycée, sur France 4 et en streaming. Émission caractérisée du lundi au vendredi par la grande clarté pédagogique de ses différents enseignants (photo) et par toute la sympathie de son animateur, Alex Goude . Compétences et contenus dont on peut d'ailleurs toujours bénéficier sur lumni.fr et france.tv. (Pas de lien ici pour vous "retenir" encore un peu sur "Culture & Santé" !). Trasmissioni in fondo interessanti ache per i giovani studenti italiani che volessero familiarizzarsi un po' col francese, con qualche contenuto più accessibile. Ideale anche per avere un "aperçu" (o farsi una piccola idea) della sua didattica, al tempo stesso simile e diversa. Cari italiani, già lo sapete : in un mondo di scambi - non abbastanza culturali - non esiste solo l'inglese (pur importante) !
...Et, de l'autre côté de la frontière, Diario di casa (traduisible par "Cahier intime depuis chez soi"), "petite" émission de RAI Yoyo puis de Rai2. Rendez-vous du matin et de l'après-midi où, du lundi au vendredi, à l'aide d'experts et à partir des contributions d'attachants petits spectateurs, des animateurs chaleureux et plus que compétents ont su encourager tanti bei bambini à exprimer au mieux leurs émotions, et à développer et partager toute leur créativité, pour semer les graines d'un monde différent. Idée fondamentale pour les enfants, et bénéfique pour beaucoup d'adultes souhaitant se détendre vraiment au contact de tant d'enthousiasme et d'innocence (une fois la peur chassée...). Insomma, bravissimi, Armando Traverso e Carolina Benvenga ! Pour votre italien (diction et rythme parfaits en ce sens), pour entretenir votre moral, mais aussi pour rendre hommage aux exploits de ces enfants si speciali voici, sur le thème du jeu, un de ces plus beaux diari rien que pour vous, chers lecteurs de "Culture & Santé"...
Saisissons l'occasion pour rappeler, par delà toute pandémie, toute la qualité des chaînes RAI (la concurrence, elle-même divisée, offre quelques très belles émissions aussi, nous y reviendrons). En particulier, les contenus de RAI 3, RAI Storia ou RAI Scuola (la RAI qui fait "école")... eh oui, en confidence, cela vaut le coup de s'offrir le bouquet italien, chers amis...
Autre langage : à côté des médias, la vie de quartier. Faite des petites choses du quotidien. Et parsemée de toutes ces infos-Covid aux tons et accents plus ou moins "sympathiques". Que l'on se trouve par exemple devant sa banque, où le vecteur désigné de coronavirus est notre simple "stylo de compagnie", faisant douter dès le départ pour le moindre petit objet personnel mais aussi public... (d'où le nécessaire gel à gogo car les gants glissants, c'est une autre histoire) ; ou bien que l'on préfère la vitrine de son... pardon, de "sa", fleuriste, pour un "ressenti existentiel" visiblement plus doux et même plus "rose". Qu'il s'agisse de nous proposer ses livraisons pendant le confinement, ou tout simplement de nous souhaiter (à tous) de bonnes vacances d'été... Comprenez : les meilleures vacances possibles, dans tous les cas ! Dalla banca al fioraio di quartiere : linguaggi diversi per un mondo ricco di sfumature (e purtroppo anche di un certo virus).
Et maintenant, un autre type de message (retour aux médias, avec la presse écrite cette fois). Codes et accroches de moult revues et journaux populaires, par l'image fixe et des titres et sous-titres bien étudiés pour "faire sensation" (et "faire recette" surtout !), frappent les esprits - autant, sinon plus parfois - qu'un reportage au sujet et au style "forts". Difficile, en effet, de détenir « les clés pour comprendre et pour agir » lorsqu'on "joue" - ici c'est le cas de le dire - sur nos peurs ou angoisses avec un « Êtes-vous prêts ? » pour le moins osé, accompagné d'un regard aussi masqué que riche en émotion (!).
Car informer, avertir, expliquer toute la légitimité des moyens de défense, n'implique aucunement, nous semble-t-il, le fait de transformer la peur en panique, en interpellant ainsi le commun des mortels (jamais prêt à en finir, dans la plupart des cas). Avec les conséquences psychologiques que l'on imagine. Mais ce n'est là qu'une couverture de journal, que l'on n'achètera peut-être même pas... relativiseront certains lecteurs "pragmatiques". Sous-estimant, sans doute, la puissance des images-messages exposés en permanence aux regards et aux consciences. Autrement dit, en ignorant (ou presque) les conséquences sociales issues d'un contexte où l'image (fixe et mobile) est reine. Et où tout le travail consiste bien à filtrer, et encore filtrer... Pour le meilleur (ou le distrayant), mais jamais pour le pire qui nous entoure... Tandis que, parallèlement, quelques enseignants et éducateurs toujours motivés (!) entendent parfois parler, de loin et en courant, de la pertinence d'une vraie éducation aux médias en milieu scolaire. Joli "projet", pour utiliser un terme résolument "exploité" en milieu scolaire. Mais naturellement, face aux priorités sanitaires et à la rentrée plutôt chaotique qui se profile (pas seulement pour les nouveaux professeurs sans masque, craignant que les élèves enlèvent allègrement et impunément le leur), toute initiative de ce genre ne peut que rester entre parenthèses. Si le sujet vous intéresse, en tant qu'enseignant ou citoyen averti, nous proposons une petite analyse sociale et sanitaire sans frontières, prenant appui sur les (bonnes) campagnes publicitaires : r?iguardo la lettura, anche didattica, di alcuni messaggi istituzionali progressisti, questo articolo, pubblicato da un sito che vi consigliamo, vi può interessare ;)
Revenons à notre chronique Covid-19, avec une autre couverture presse, pour un message que l'on peut partager, cette fois... Et même à 100 %. S'il est vrai que le confinement nous aura appris (et nous apprendra peut-être encore, car on redoute une deuxième phase du côté de chez nous... mais croisons les doigts !) à prendre soin de notre corps et à trouver le moyen de bouger un minimum, il est aussi vrai que l'activité intellectuelle peut nous "sauver". Le temps passe très vite lorsque l'on aime penser, se documenter, écrire. En écoutant peut-être un peu de musique. Tandis que les enfants (ou les "grands enfants" dès que possible) peuvent peut-être trouver un petit moment pour employer leurs méninges à améliorer leurs "compétences" en chant ou en dessin, par exemple. Via quelques activités associatives "inclusives" ouvertes à tous, ou en solo. Ok, nous ne sommes pas réalistes vis-à-vis de ceux qui voudraient que l'on puisse sans souci garder leurs enfants à l'école. Par delà une situation où seuls les enseignants seraient "autorisés" à ne pas porter de masques. Mais c'est là encore une autre question et un autre discours. Légèrement "hallucinant" (!). Vous avez peut-être lu, plus haut, notre article-lien sur le stress et l'anxiété de ces pauvres enseignants (dont on redoute ajourd'hui les absences... sans se mettre à leur place).
Enfin, à propos de cette couverture rappelons, si vous le voulez bien, qu'en effet les notions de liberté et d'indépendance peuvent être cultivées en notre esprit, entre quatre murs. Et que, dumoins, il faudrait bien que cela soit une vérité, même partielle, pour nous tous (conditions de vie, habitudes, éducation...).
Voilà cher "petit groupe de lecteurs" de "Culture & Santé" (!)... Mais non, vous êtes peut-être un peu plus nombreux à bien vouloir "assister" à nos débuts, dans un contexte si dur, et qui pourtant nous donne une grande envie de repartir... et de recommencer autrement, toujours en évitant fautes et erreurs du passé, y compris à échelle individuelle (même si la priorité reste notre si bien nommé "vivre-ensemble"...). Reprendre le large aux côtés de ceux qui souffrent, en appréciant davantage encore les petites satisfactions du quotidien et cette authenticité, cette envie de reconstruire qui, en y réfléchissant, nous vient rarement des foules. Et encore moins des masses. Y compris, nous semble-t-il et par delà tout virus, lorsqu'il s'agit d'assister au plus beau concert pop. Seuls en réalité, dans un "volumineux parterre" en proie à des "enthousiasmes" parfois dangereux et volontiers artificiels.
23.08.2020 : Pour tout dire et pour conclure, à l'heure où nous ajoutons ces lignes (comme vous le savez bien), les données coronavirus communiquées empirent nettement de jour en jour... Outre le fait que la moyenne d'âge des personnes touchées a sensiblement baissé - sans parler du décès de nouveaux-nés - le monde sombre à nouveau en termes de nombre de multiplication des cas, d'hospitalisations et de victimes. Les cugini d'oltralpe comme les habitants de la Botte connaissent de nouveaux, sérieux foyers. Ce qui nous attriste profondément.
Pour moult raisons, nos pages sur la pandémie se terminent ici... Même s'il sera peut-être encore question de Covid-19 dans nos autres rubriques, dans une optique un peu différente, si possible.
Amici vicini e lontani, vi lasciamo su questa "famosa" e triste realtà (sperando anche di avervi "distratto" un po', con la nostra "casereccia sociologia" illustrata e con le "vere guarigioni" Covid, che ci consolano sempre)... Vi diamo dunque appuntamento con gli altri nostri spazi (in cui forse si parlerà anche, ancora una volta, della crisi sanitaria mondiale, ma in forma diversa).
Non senza proporvi ancora, però, questi link. Voici les liens et sites proposés :
maschere trasparenti...masques transparents handicap (et peut-être bientôt pour tous ?) : per leggere il labiale (o "solo"... per vedere ancora un sorriso contro il dolore).
"Le Monde", fichier audio sur "Les dessous de la course au vaccin". Contrairement à son hébergeur radio, hélas en partie soumis à la standardisation ambiante (par delà ses indéniables services), on n'utilisera pas la formule « Ne ratez aucun épisode de "Pandémie" ».
Par contre, sur le fond et sur notre sujet, nous ne pouvons que vous conseiller cette émission et celles, tout aussi approfondies, se penchant sur la situation en Allemagne ou sur le continent africain (vous trouverez par ailleurs d'autres thèmes santé traités avec le même sérieux, naturellement). Buon ascolto dunque, sulla corsa al vaccino - e su molto altro ancora - grazie ai riconosciuti meriti del quotidiano "Le Monde".
Des mises à jour Covid-19 (en français) avec le site de qualité lintern@ute
"Detto tra noi"... curati aggiornamenti Covid-19, oltre che varie notizie di grande interesse, da numerose fonti, sull'archivio Intopic,"Il panorama informativo italiano" ;)
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"In questo mondo di ladri", ehm... soprattutto di Covid, cerchiamo di "tenerci un po' su" stando attenti agli atri e a sé. La (buona) televisione in particolare può aiutarci molto, in vari sensi (come abbiamo già segnalato). Il "mondo cane" dei nostri problemi ante-Covid (forse preferiamo le cesure a.C. / d.C...) fa quasi parte dei nostri "rimpianti", di fronte all'impietoso "mondo virus". Con buona pace di tutti quei cagnolini che ci guardano ancora un po' straniti, con le nostre maschere... e ci capiscono sempre e comunque.
A presto amici : "Cultura & Salute" prosegue con le nostre altre rubriche. À bientôt sur nos autres espaces "Culture & Santé". Vi aspettiamo.