À LA RENCONTRE D'ISABELLE CARRÉ
Festival du livre de Nice 2022
Comme chaque année par ces temps de réchauffement climatique, beaucoup de chaleur humaine mais aussi de chaleur tout court se sont invitées au Festival du livre de Nice... Mais c'est surtout la chaleur humaine que l'on retiendra, en ce début du mois de juin qui sent bon l'été sur la Côte d'Azur, tandis que l'on flâne parmi la fraîcheur (au moins un peu de fraîcheur !) venant des nouveautés éditoriales et "hexagonales". Des visiteurs de tout âge se croisent, nombreux, dans le cadre aussi paisible qu'agréable des jardins Albert I. Où curiosité, enthousiasme et écoute des différents auteurs en présence étaient bien sûr au rendez-vous, et où l'ambiance générale apparaissait touchante, après les restrictions que l'on sait.
En arrivant sur les lieux, faisant face au portique d'entrée de la manifestation, c'est encore une autre présence humaine que l'on voit. Présence silencieuse et déterminée, montrant des images aussi réelles que cruelles, et entourée de drapeaux jaunes et bleus... Tous unis pour l'Ukraine et contre la folie meutrière, tandis que les combats les plus féroces voulus par le chef du Kremlin font toujours rage. Une manifestation-devoir, bien sûr, pour que les promeneurs comme les visiteurs-lecteurs n'oublient pas toute l'horreur d'une guerre et de crimes troublant comme jamais notre (dés)ordre mondial...
Franchissons à présent la très accueillante "porte des livres", qui mérite illustration, pour découvrir, en tant que visiteurs, les différents stands et auteurs en présence...
En tant que site, une évidence (ou "évidemment", comme on le dira plus tard). Nous ne pouvions que focaliser notre attention sur une actrice spéciale1 aux multiples facettes, familière de la ville de Nice, et l'une de nos actrices préférées ! Deviné (titre oblige...) : il s'agit de la blonde et charmante Isabelle Carré qui reste aussi, comme indiqué, une touche à tout, même à l'époque où, comme elle aime le rappeler, "la danse lui a résisté" et où elle s'est donc donnée au théâtre, devenu bien plus qu'une activité par défaut. Jamais se décourager... même quand tout semble perdu.
1. Cf. notre référence à Isabelle Carré dans nos Carnets "Cinéroman".
Notre talentueuse protagoniste de nombreux films à succès - un seul exemple ? Le touchant et réussi "Les Émotifs anonymes" de Jean-Pierre Améris - est une amoureuse du cinéma comme de l'écriture sous toutes ses formes. Et c'est encore pour la troisième fois en tant qu'auteur qu'elle a pris part à cette dernière édition niçoise de la Fête du Livre. Il s'agissait en effet de présenter son nouveau roman "Le jeu des si", où la protagoniste trouve un subterfuge, aussi poétique que réaliste, pour changer de vie et réaliser ses rêves... Voilà un potentiel formidable film, auquel Isabelle Carré songe avec enthousiasme (« croisons les doigts, je dois rencontrer sous peu le futur producteur »).
Restons sous le chapiteau dédié à la rencontre avec notre actrice pleine de grâce... On retiendra d'abord qu'avec avec Isabelle Carré surtout, qui dit enfermement dit imagination, même lorsqu'il s'agit d'un certain confinement hélas mondialement enduré... Puis, l'imagination prend des allures de rêve grâce par le truchement de l'écriture et, ne l'oublions pas, de la musique (qui est aussi écriture...). Ainsi, sur fond d'un certain hit de France Gall dont nous avons aussitôt invité quelques notes, même la mort nous est plus supportable. "Évidemment" !...
La citation d'Isabelle Carré ("évidemment", ici aussi !) :
« Qui cherche l'infini n'a qu'à fermer les yeux » (Milan Kundera).
La suite "Culture & Santé"
avec Isabelle Carré
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