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- En bref - In breve (22)
Prenons le temps pour ce bilan pandémie... À l'heure où nous écrivons ce premier paragraphe, la ville de Nice se prépare à être reconfinée le temps de deux week-ends pour le moment (modalités ci-après, cf. "actualisation")... une mesure locale qui, à première vue, la concernerait exclusivement (rien qu'à Nice, le taux d'incidence est plus de trois fois et demie supérieur à la moyenne nationale, et près de trois fois plus important que celui de Paris). Une mesure qui, malgré quelques réticences (et beaucoup de tristesse), reste compréhensible. Le déplacement du ministre de la Santé a mis davantage en valeur une situation montrant que l'épidémie est hors de contrôle du côté de "Culture & Santé" le soleil - et surtout une plus grande insouciance - "aidant"... Par delà les légitimes précisions initiales des maires de Cannes et d'Antibes, les chiffres concernant l'ensemble des Alpes Maritimes donnent des frissons : ce 19 février, "Nice-Matin" indique 713 hospitalisations et 115 malades en réanimation, dont 7 de plus en 24 heures.
Pour la France entière, les courbes sont nettement à la hausse également (même si proportionnellement c'est surtout la flambée locale qui choque) : indiquons seulement les 1725 admissions en réanimation de l'Hexagone de cette semaine (même source).
Nous vous proposons d'écouter un immunologue au nom familier... le Professeur Alain Fisher, au sujet des fondamentaux de la vaccination et de notre calendrier par tranches... Essayons de nous dire qu'avec "un peu" d'attention, d'espoir et de confiance (et en évitant de se rencontrer en nombre entre une bière et une sigarette, cf nos images JT) les variantes n'auront pas raison du vaccin, et encore moins de nous. Parce que l'on sera assez nombreux à recevoir nos deux doses et parce qu'éventuellement nos vaccins (nos chercheurs) sauront s'adapter par nature à la menace, sans oublier que l'on sait d'hores et déjà quels vaccins sont préconisés pour une tranche d'âge, dans l'attente de pouvoir compter aussi sur "Johnson & Johnson".
Petite actualisation, suite à la confirmation officielle de ce matin, 22 février 2020 : c'est toute l'aire de Théoule-sur-Mer à Menton qui est concernée... mais en principe, "seulement" pour deux week-ends. Par delà ces bonnes résolutions, on s'empresse d'ajouter que des mesures plus drastiques seront adoptées (naturellement) au cas où cette évolution, on ne peut plus préoccupante, devait malgré tout suivre son cours. Et nos commerçants et restaurateurs qui, pour ces derniers surtout, ne peuvent être prévenus au dernier moment des fermetures-réouvertures (pertes économiques à part) ont aussi notre compréhension. Leurs subventions devraient aider encore un peu pendant ces semaines où le rythme de la campagne vaccinale s'accélère (malgré de meilleures attentes en ce sens).
D'autre part, à propos de la sigarette et de la petite bière (sans masque, bien sûr), dont on faisait allusion, Olivier Guérin, du conseil scientifique et du service gériatrie du CHU de Nice (que nous avions pu "connaître" lors d'une conférence santé niçoise antipandemie), en partageant sa prise de parole avec notre préfet du 06, Bernard Gonzalez, a recommandé à la jeunesse la plus grande responsabilité de ce côté là. Il est à espérer que cette même jeunesse, fatiguée mais qui devrait tenir à ses proches et amis (et à sa vie), n'adhère pas plutôt à l'idée, énoncée quelques heures plus tôt ce matin sur CNEWS, de totale suppression du recours au confinement et aux couvre-feux, ce qui par ailleurs induirait un non respect des mesures (!!). Sous prétexte que dans d'autres pays ceci aurait fonctionné (mais avons-nous une connaissance précise de toutes les spécificités des autres pays ? Et nos dirigeants n'auraient-ils pas déjà pris en compte la validité ou non de ce critère ?) ; et sous prétexte que nos soignants sont largement préparés, à présent, à prendre en charge la Covid... Sauf qu'en cas d'insouciance démultipliée, cette préparation - ou plutôt ce vrai dévouement souvent confronté au manque de moyen - serait encore anéantie par une débordement encore plus important des hôpitaux ! Cf notre page info virus à ce propos (ministre de la Santé et nos vidéos).
Ce même échange cette fois plus amusé que bien sérieux, toujours peu avant l'annonce officielle du préfet, avec ses questions du public et ses réponses précises, se termine néanmoins avec une consigne venant de l'invité médecin. Trois petits mots d'ordre (nous n'aimons pas beaucoup les mots d'ordre, mais là ce sont des conseils bien pertinents) : humilité (face à notre condition et à ce virus qui nous dépasse encore... pour mieux y faire face sans résignation, en se pliant aux règles), calme (ne pas céder à la colère ni à la fatigue, garder la tête froide et réfléchir), persévérance (patience, détermination face à nos bonnes résolutions, espoir... tout en cultivant notre santé mentale sans s'exposer à d'inutiles dangers). Plus difficile à faire qu'à dire ? C'est un premier pas que de formuler ceci à l'unisson avec le personnel soignant... Car même si à l'approche d'un couvre-feu les transports sont plus chargés, sans couvre-feu, ce sont les couloirs des hôpitaux qui risquent d'être bondés, et il sera peut-être trop tard pour être pris en charge comme il se doit. Jouer sur une amplification de la peur (et des peurs) à toujours été très facile pour dicter sa vision du monde, mais quand cette peur (ou anxiété, ou grande prudence) a toute sa raison d'être, elle devient gênante pour d'autres raisons ou intérêts. C'est en tout cas notre ressenti et notre analyse, se permettete.
Ceci n'enlève pas que nous ne sommes pas dupes quant à une infantilisation parfois excessive ou à ce que peut signifier une restriction de certaines libertés dans la durée à surveiller dans ses volets non sanitaires. À ce propos, voir l'article du "Monde" de ce jour, soulignant qu'aucun médecin ne saurait prédire et "prescrire" une réouverture collective et définitive... Mais pour l'heure, on ne peut que raisonner avec un "l'un dans l'autre"... ce n'est pas une dictature sanitaire et encore moins une dictature tout court (par hasard, nous venons de voir une vidéo où les mesures gouvernementales sont comparées au nazisme !!!). Par ailleurs, si le terme métaphorique de "guerre" n'avait-il pas employé en haut lieu, combien de récalcitrants et de fêtes clandestines supplémentaires (mais aussi d'hospitalisations) existeraient aujourd'hui ?!
Entre autres infos pandémie, côté italien, c'est Naples en particulier qui inquiète, et ses jeunes, à cause d'une variante proche de la variante anglaise, encore inconnue... Toute la région de Campanie passe du jaune à l'orange, tandis que parallèlement, toute la Péninsule se souvient avec une profonde douleur du début de la pandémie sur son territoire (dalla Cina all'Italia, direttamente...), il y a tout juste un an.
En France comme en Italie, historiciser le "Corona" a permis de comprendre (et d'avouer dans la presse, bien qu'encore assez timidement) que le virus était présent bien avant son apparition officielle - suivie, plus tard, de l'alerte OMS -, et qu'il avait donné lieu à ce qui a été assimilé à de violentes et fatales "grippes" (bref, ce n'était ni des grippettes ni de vilaines grippes...).
Retour sur le littoral des Alpes Maritimes, si vous souhaitez approfondir avec France Info. Sur BFM TV, nous commençons la journée du 23 février en écoutant le maire de Nice, Christian Estrosi, sur « le niveau de saturation des hôpitaux dans les Alpes Maritimes, avec 46 hospitalisations de plus entre hier et aujourd'hui » et autres constats et sollicitations, à commencer par le passage à l'urgence de niveau 5. Quinze jours aumoins seront nécessaires pour les premiers résultats. 90000 doses supplémentaires ont éte commandées pour Nice mais il faudra aussi « faire davantage confiance au personnel soignant », tandis que « notre service public n'est plus celui qu'il était ». Des subventions renforcées sont annoncées et, au niveau des étudiants, une cellule de soutien psychologique en ligne existe... Dans les prochaines heures, c'est le cas de Dunkerque qui sera examiné. L'effet domino des confinements locaux - ou des couvre-feux renforcés - s'enclenchera peut-être, au plus près des spécificités territoriales ou urbaines... En Italie, on le sait, c'est au niveau régional que cette stratégie localisée et immédiate a été largement déployée, avec de bons résultats d'ensemble (« Cela a fait ses preuves à l'étranger », constate-t-on sur la même chaîne). Dans un contexte hétérogène, où un nouveau confinement national n'est "pas vraiment" souhaité ni indiqué, nous verrons avec quelle efficacité nous pouvons nous en tenir désormais aux centres les plus touchés. Malgré difficultés et lassitude, nous voulons y croire, pour l'attention et le soin plus grands et ciblés que cette alternative semble encourager. À condition, bien sûr, de ne pas trop "oublier" la gravité du contexte à échelle nationale et mondiale. Ainsi que nos comportements Covid-responsables...
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Parmi les personnages qui, justement, tirent les leçons de l'année passée, Michel Cymes, médecin-animateur qu'on ne présente plus. Son nouveau rendez-vous santé du dimanche 17h40 sur France 2 s'appelle "Antidote", et il sera question, entre autres, de fake news et d'idées reçues autour de la Covid. Mais Cymès et son équipe se tournent aussi, par exemple, vers les remèdes de grand-mère, connus pour l'essentiel mais qu'il faut savoir transmettre aux jeunes générations... surtout lorsque nos "bobos" sont assez légers et que certains médicaments "laissent à désirer", cf. "Nos médicaments et nous" ;) Voilà une émission de service public dont on avoue avoir manqué le démarrage : que voulez-vous, c'est le prix à payer lorsque deux univers télévisés vous intéressent ! Mais on se rattrapera sur le net, ou on enregistrera ;) À partir de "Télé Magazine", nous avons retenu la variété de sujets annoncée, et son état d'esprit positif, à retrouver dans le "mot magique" du titre (et pour "Télé-Loisirs", lien rouge ci-dessus). Un vrai pari d'émissions aujourd'hui, dans un domaine qui nous confirme plus que jamais une fragilité universellement partagée... Tâchons, si possible, de retrouver une certaine confiance, comme le plaisir de se soigner et de prendre soin de nous in generale, en sus de nos dispositions face au risque actuel n° 1.
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Dimanche 21 février vous avez peut-être (re)vu et apprécié sur petit écran, et sur France 2, la comédie dramatique (et sociale surtout), "Première année", de Thomas Lilti ("Culture & Santé" a proposé une lecture de "Hippocrate", le film). Et bien, une autre "Première année..." vous attend déjà ce lundi, à 22h40 toujours sur France 2 : trois hommes sortent de prison, après avoir purgé des peines de 2 à 31 ans. La réalisatrice, Valérie Manns filme leur première année à l'extérieur, sous forme de journal de bord. Confidences des intéressés sur cette nouvelle vie... que vous pourrez toujours visionner, dès que le V.O.D sera disponible, via ce site du film documentaire, en lien avec le CNC. Voilà un site que nous fréquenterons aussi, en alternance avec l'offre télé et nos DVD pour nos prochaines pages "Films" ; en attendant de pouvoir retrouver - et nous retrouver sans aucune peur - dans nos très chères salles obscures (et si lumineuses dans notre esprit)...
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Même jour : pour son prime time, France 5 propose "Les aventures du baron de Münchausen"... Che avventura, che allegra follia... anche in questa versione anglotedesca del 1989 di Terry Gilliam, où l'univers épique épouse des effets spéciaux encore plutôt efficaces. Pensons à Robbie Williams dans la peau... de sa tête (!), pour incarner un roi de la lune et même, à ses dires, un re di tutto! Un roi paradoxal et caricatural, dont les accents italiens adoptés sont aussi sympathiques que terre à terre... Retenons encore, si vous préférez, l'image de la triomphale ascension en mongolfière du baron, toujours en compagnie d'une enfant aussi curieuse qu'attachante. Pas de lien "Culture & Santé" sur le film - intrigue bien complexe... - mais on saisira l'occasion pour "réviser nos classiques" de littérature fantastique. Au delà de ses dires et péripéties, qui est ce "parent nordique de Don Quichotte" ou ce noble "lazarillo" (par delà différences et spécificités) ? Voilà donc notre "lien Münchausen", ici en mode classique, pour s'arrêter un peu mieux sur un personnage haut en couleur, beaucoup moins moins extravagant que les êtres superbes qu'il rencontre. Un protagoniste de légende qui aurait en partie inspiré l'écrivain Italo Calvino pour sa fable philosophique "Le vicomte pourfendu", et dont la première adaptation cinématographique, remonte à... 1911, par Georges Méliès. Au fait, Calvino figurait parmi les réponses possibles de notre "Quiz" de bienvenue... Il n'est jamais trop tard pour se tester un peu, en renouant avec le sens général du terme, pour un moment de bonne humeur (on espère) ! C'est ok ? Alors finissez tranquillement la lecture de cette page (prego amici!), puis clic sur , naturellement.
Pas mal aussi la Vénus inspirée de la fresque de Botticelli, dans la bande-annonce originale (ici à partir de la recherche en italien).
Clic sur l'image fière du baron pour (re)voir s'animer aussi "Monsieur Lune"... le roi pas comme les autres. On se croirait au pays d'Oz !
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TV : ce mercredi 24 février, vous hésiterez peut-être entre les deux derniers épisodes de "Doc" sur TF1 (presque fini... "Doc" déjà dans nos brèves, se non lo sapete) et France 3. Soit, entre la série médicale (et très humaine) plebiscitée par des téléspectateurs philoitaliens, et bien au delà (n'oubliez pas la possibilité d'opter pour la V.O. et ses sous-titres !), et les 28èmes "Victoires de la musique classique" en compagnie de Stéphane Bern et de Marina Chiche, qui en cette période semblent briller davantage. Pouvoir de la musique... À moins que vous soyez fidèle aux échanges approfondis de "La grande librairie" sur France 5. "À vos magnétos" donc, car ici zapper n'est pas chose aisée... En vous souhaitant une bonne soirée, chers amis, avant votre prochain JT pandémie édition spéciale ordinaire :(
Et la boucle est bouclée. Mais, accompagnés (aussi) de ces émissions que l'on aime, on essaiera encore d'avancer sans trop se décourager, et en se tenant bien au courant "quand même". Parviendrons-nous tous vraiment à gérer les distances tout en restant (d'autant plus) proches psychologiquement ? "Distanti ma uniti"...