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- En bref - In breve (29)
"Noli me tangere", Correggio, peinture à huile,1524, Musée du Prado, Madrid
Joyeuses Pâques et buona Pasqua (in rosso...)! Après ce choix pictural très suave d'un sujet pascal bien connu, on vous propose de commencer par cet article, in italiano, de Sky TG24... toujours pour uno sguardo d'insieme ou regard d'ensemble - aujourd'hui plus que jamais - sur nos différents pays. Un peu dans l'esprit de ce que nous avons fait, de manière classique et bien plus leggera (mais avec une attention pour ce que peuvent apporter certaines traditions), lors des fêtes de Noël, pour nos "Extras".
Voici ensuite ce beau travail de synthèse de la part de CNews (auquel nous sommes bien habitués, et qui mérite d'autant plus d'être salué). Un tour d'horizon simple et clair, où l'on nous confirme le calendrier de vaccination des enseignants, où l'on apprend quels sont les pays en plus forte détresse, quel pays croit pouvoir mettre en place sous peu le fameux passeport sanitaire, et quels sont les mots d'indignation mais aussi d'espoir du Pape, en ces jours qui devraient bien rester avant tout le symbole par excellence d'une nouvelle vie. Nous citons rarement le Pape François... mais là, pendant ces festivités encore si particulières, ses mots sur les réseaux de l'armement et les petites et grandes guerres sans fin (au mépris aussi de tout contexte généralisé), ses alertes sur la montée des situations de pauvreté et de précarité dans nos territoires, et sur ces pays profondément dans le besoin - face à l'aveuglement de leurs dirigeants - pays dont, justement, on a fait peu de cas pendant la pandémie (cf. sur ce point notre complément d'info au "gouvernement Draghi") - n'étaient pas superflus. Reste à savoir quelle sera leur réelle efficacité, dans un monde gouverné par le bon vouloir des hommes politiques ; eux-mêmes, on le sait, aux prises avec une marge de manœuvre très variable... qu'il serait pourtant dangereux de déconsidérer au point de se désintéresser, voire de se désolidariser totalement de la "chose publique". Ou de faire confiance au(x) premier(s) personnage(s) qui, en caricaturant un peu, avec une belle assurance et apparence dont on pourra toujours être "fiers", finirai(en)t à coup sûr, "seul(s)" ou en équipe, par nous sortir de La et des crise(s), nous délivrant enfin de tous ces "incompétents", scientifiques et virologues compris...
Complément d'info du 5.04.2021 ou lundi de Pâques, pour un tour d'horizon toujours aussi "covidaccablant", catastrophique et très complet de la situation dans nos hôpitaux etc. : faisons appel, cette fois, à toute l'info LCI. "Astravaccin" à part (puisqu'il a changé de nom), si vous pensez être suffisamment au courant de l'urgence publique n°1 (mais l'est-on jamais assez, effectivement... ?), limitez-vous au paragraphe "Perspectives", marqué "13h31", pour une bouffée d'espoir, plutôt convaincante malgré tout. Sans cela, aujourd'hui plus que jamais, il ne resterait plus qu'à se répéter ou à chanter avec Frédéric Fromet : «On va tous crever» !!
Compléments d'info bis, du 16.04.2021 : nous connaissons la situation qui se dessine dans l'Hexagone au niveau des réouvertures tant espérées... Veuillez donc prendre connaissance de quelques importantes réouvertures dans la Botte, avec SkyTG24 : très probablement en zone jaune seulement, les italiens pourront déjeuner ou même dîner au restaurant à partir du 26 avril, mais seulement en terrasse, et ils devront quitter les restaurants avant 22 heures (couvre-feu toujours en vigueur jusqu'à 5 heures du matin). Si l'évolution le permettra, les restaurateurs pourront également prévoir un service en salle à partir du 1er juin... Ici, pas de référence au QR code, déjà évoqué. Nous pouvons aussi penser aux séparations en plexiglas, parfaitement conçues, mais auxquelles on devra sans doute s'habituer...
Côté culture, rappelons l'occupation de théâtres par les travailleurs du spectacle, comme par exemple l'occupation du Théâtre de Nice depuis le 15 mars (!) - trilogie théâtrale au parfum très italien prévue à "la rentréé"... - ou celle du Globe Theatre de Villa Borghese à Rome. Tant que l'impératif pandémique obligera encore l'imposition de certaines fermetures clé, les soutiens financiers de l'État - parfois sincèrement "pavé de très bonnes intentions" - doivent pouvoir être valorisés et même harmonisés au sein de l'Europe (idem pour les principales mesures). Sachant par ailleurs, et d'abord, que d'autres variantes nous menacent, paraît-il, depuis le Brésil (cf. "Report" sur Rai3), et qu'à l'heure actuelle - c'est sans doute l'info qui attriste le plus ! - en France on compte une victime Covid-19 toutes les six minutes... Mais le monde de la culture expose "quelques" raisons pour clamer ses réouvertures. Et nous tous, on a surtout des millions de raisons d'espérer que ce (réel) cauchemar se termine... car culture, proximité et convivialité s'étouffent, et nous avec. Vies humaines à part, en tête de liste, c'est notre civilisation dans son ensemble, déjà bien fragilisée, qui s'en trouve freinée à tout point de vue. Après le deuil, plus difficile que jamais en ce contexte, et afin de redémarrer avec et pour les jeunes générations (surtout), un nouvel élan collectif et responsable, de grande ampleur et sans restriction aucune, sera hautement requis... Ces ajouts contrastent avec le ton pouvant caractériser les autres brèves de la page. Dans toute la mesure du possible, prière de ne pas oublier, aussi, de sourire...
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Nos brèves peuvent redevenir réellement brèves ! Et même, désormais, encore plus italiennes parfois (mais dans ce cas, ce ne sera pas trop difficile à comprendre...). La tivù di Pasqua : su Raiuno, il 4 aprile abbiamo seguito il film USA "Risorto", del 2016, di Kevin Reynolds, con un Cristo davvero molto bravo (Cliff Curtis, a destra). Chissà se anche voi siete rimasti colpiti da una scena cardine... quella in cui il tribuno militare Clavio (Joseph Fiennes, a sinistra) d'un tratto sente e capisce di non poter più uccidere Yoshua risorto, ed i suoi discepoli. Un silenzioso gioco di sguardi e gesti - oltre che una regia - davvero impressionante e magistrale. Non vogliamo soffermarci sugli elementi generali oggetto di critica (come il carattere poliziesco conferito alla trama). Anche perché abbiamo inoltre positivamente notato quel «Io sono cambiato», che dirà di sé, in conclusione e con grande serenità, Clavio. Senza saperlo, come gli ha fatto dolcemente scoprire Gesù, quest'uomo d'armi, di dovere e potere, era in cerca di "un giorno" senza morte, fatto solo di un po' di certezza nella pace. È sicuramente questa la Pasqua di e per tutti...
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On ne peut maintenant faire l'impasse sur l'acteur, showman et artiste complet Christian De Sica (fils du célèbre metteur en scène et acteur néoréaliste Vittorio De Sica) qui, ce samedi 3 avril sur Raiuno, a offert à ses très nombreux estimateurs - parfois accompagné de son beau-frère... un tout aussi grandiose regista, Carlo Verdone - un spectacle de très grande qualité (et concluant un cycle dédié à quelques grandissimi) en cette période bien amère. Les ingrédients de son (habituel !) succès sont la capacité à se raconter - à raconter une vie "extra-ordinaire" - à travers quelques anecdotes savoureuses et toujours affectueuses (comme celle liée à la douce folie d'après-fete de Liza Minelli), sa sympathie "à couper au couteau" et sa tendance à ne jamais se prendre trop au sérieux... ou juste ce qu'il faut pour oser transmettre (nous réinjecter !) comme il se doit une bonne dose de joie de vivre (ou ce qu'il vous plaira).
Entre paroles (le journaliste et expert musical Pino Strabioli était chargé de la présentation et d'un échange aussi amical que soigneusement préparé), chansons (façon music-hall), rires et émotions, enchantement garanti... Et l'on pense aux lecteurs de "Culture & Santé". On invite donc à notre page cette réponse consacrée à son ami, acteur et monument national, Alberto Sordi. Sordi qui, contrairement au célèbre Totò et aux comiques en général, nous dit De Sica, ne manisfeste aucune, paradoxale (et logique !) veine de tristesse, bien au contraire... Puis - toujours parce que c'est vous - on vous offre un échantillon "live" de la mythique "New York, New York"par Christian De Sica. To feel very good, of course... Bravo Christian, come sempre. Devi solo... continuare così (e grazie 1000 per questa "Serata tra amici", italiani ed anche un po' francesi...)!
[contenus proches : cf. nos pages "FR." et "IT." sur "Tale e Quale Show"].
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Tâchons de ne pas trop sombrer en protégeant ce qui reste de notre "bonne humeur", côté français aussi... sur un autre plan mais toujours sur fond de misère planétaire, et de "pleine conscience" de cette dernière. En respectant nos incontournables règles sanitaires, pour parvenir désormais, dans toute la mesure du possible et parfois de mieux en mieux, à regarder cela (aussi), au troisième, quatrième (et cinquième ?!) degré. Prendre une certaine hauteur pour mieux écouter et apprécier le grain de folie d'interventions radio, et web, comme celles de "Rire et chansons"... qu'il s'agisse de Covid ou non, bien sûr. Des sketchs parmi lesquels figure en bonne place une certaine parodie, "Débile emm...". Par ailleurs, toujours sur les ondes de la radio du rire, nous avons pu aussi suivre "J'aime la corrida" d'Alex Vizorek, qui était peut-être une rediffusion (ou une - bonne ! - variante) de ce brillant et hilarant passage sur scène :)
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N'éteignez pas la radio ! Zappez sur France Inter : parmi ses titres coups de cœur et coups de gueule de ce samedi, un livre jeunesse que "Culture & Santé" vous a déjà indiqué il y a seulement quelques brèves... à vous de le retrouver dans sa "biblio" (nos liens, c'est fait pour ça !), ainsi qu'un essai philosophique sur la rencontre. Une publication qui, aujourd'hui, prend son sens comme perspective salutaire, opposée à nos pénibles distances. Encore une fois, on vous laisse découvrir.
Mais ce n'est pas tout. L'émission de France Inter en question était bien dédiée à un poète de premier plan, qui par ses vers et discours, d'une grande modernité, à l'instar de Léopold Sédar Senghor, a su faire valoir et avancer le concept de négritude dans le monde, Aimé Césaire. On ne vous apprend pas que les émissions de France Inter (aussi) se "récupèrent" facilement sur internet, pour ainsi dire (podcasts). Néanmoins, pour plus d'immédiateté et de synthèse dans ce cas, nous avons enregistré une partie du mot de la fin avec, en sus, une indication bibliographique... Qu'est-ce que le racisme pour Aimé Césaire ? Comment y répondre de la meilleure des manières ?
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Nous avons suivi avec attention et émotion les célébrations officielles pour la commémoration de l'abolition de l'esclavage (journée du 10 mai). Dans le prolongement de notre brève précédente, faisons nôtres, d'abord, ces mots d'Aimé Césaire (qui, entre autres engagements, a rédigé l'introduction de "Esclavage et colonisation", de Victor Schoelcher, paru en 1948 aux éditions PUF) : « Se rappeler que le combat, le séculaire combat pour la liberté, l'égalité et la fraternité, n'est jamais entièrement gagné, et que c'est tous les jours qu'il vaut la peine d'être livré. ». D'où l'importance pour les jeunes générations d'étudier et de comprendre ces pans d'histoire trop longtemps absents de nos manuels scolaires... et présents aujourd'hui « par petites touches » (cf. mp3 ci-après). Pour que notre si belle devise bleue blanc rouge ne soit pas lettre morte face à la barbarie. Une barbarie produit du mépris raciste, de la soif de profit et... de la plus grande cruauté, cf. le code noir, repris dans notre fichier audio. Cf. aussi notre brève "C ce soir" (mémoire, statues...). Et pour que l'on reste conscients (et plus !) face au nouvel esclavage contemporain - et à ses différentes formes - refusons concrètement et « sans ambiguïté » aucune, toute forme de discrimination, menant à l'asservissement, l'exploitation et/ou à de cruels traitements.
Ci-après, ce fichier audio France 3, synthétisant les étapes historiques fondamentales ainsi que ces progrès concrets en matière de mémoire nationale (musées, initiatives, surtout à partir des années 2000) ; et, en parallèle, nous avons choisi surtout liens et lumières de "Lumni" pour illustrer une réalité absolument épouvantable [cf. le descriptif du lien sous "Aimé Césaire"] faite d'humiliations sans précédent... sans compter la profonde injustice concernant les dédommagements (veuillez lire notre lien jusqu'au bout...).
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Avec la même attention, ici il est question de racisme, mais aussi de discrimination en général, et de bien d'autres choses. Des "choses" abstraites et très concrètes à la fois ; des problématiques, comme on dit, et problèmes tout court, socio-politiques et humains. Préoccupations que, souvent, nos médias et supports d'information, aux prises avec l'immédiateté de faits multiples et tragiques, et sans doute parfois avec des choix spécifiques, ne peuvent traiter en profondeur (dossiers spéciaux à part). Cette interview du 3.04.2021, pour LCI, est pratiquement une bouffée d'oxygène (après la bouffée d'espoir en début de page), car elle donne la parole à une belle personnalité, qui ne s'est pas "arrêtée" à son Bac Scientifique ; et qui a su transformer son expérience et ses études en un bagage très utile et beau, en faisant œuvre de transmission (auprès de publics défavorisés comme de cadres ou dirigeants).
Ludovic Hermann-Vanda présente son nouveau roman, "Balance ta haine", en écho au slogan "Balance ton porc", auquel il adhère pleinement, bien sûr, mais sans oublier d'ajouter et approfondir quelques points. Certains conditionnements de notre société sont à cerner et à faire percevoir sans difficulté. Nous devons savoir nous en préserver, car ils influent énormément, entre autres, sur la qualité des relations de couple, en véhiculant une notion de virilité fausse et simpliste, volontiers dangereuse et destructive, tôt ou tard (pour les femmes qui la subissent comme pour les hommes). Dans certains cas comme en banlieue, la violence peut ne pas être un appel au secours mais "juste" LE moyen facile (et inacceptable) de s'affirmer, dans le vide culturel et/ou sous influences nocives, à commencer par celles des réseaux sociaux, essentiellement dominés par le conflit. Mais avec caractère et volonté, chacun peut finir par donner le meilleur : l'auteur lui-même a été incarcéré pour trafic de stupéfiants, et la prison lui a permis d'assimiler ce qu'il n'avait jamais appris, et quii paraissait inutile... En effet, son deuxième roman met l'accent sur l'idée d'éducation, y compris "autogérée", ainsi que sur le concept du mur de Molière... Une prise de conscience précieuse - porte d'accès aux autres interrogations sur l'existence et l'expérience - que l'on vous laisse encore écouter et decouvrir, puisque notre lien LCI comprend l'interview. Une rencontre ni courte, ni longue. Mais qui mérite d'être suivie avec attention, en ces temps de tourmente. Pour mieux envisager d'autres horizons ou, si l'on préfère, un nouveau départ sous le signe de la culture et de la maîtrise de la langue française d'abord - selon nouveau concept... - comme moyens privilégiés d'intégration, voire plus (face à cet autre mur d'obstacles, souvent insensé, vu en page précédente).
Finalement, ces dernières brèves, volontiers approfondies, vous rappellent peut-être un certain petit sondage...
Encore un dernier point, si vous permettez : Ludovic Hermann-Vanda insiste, de ce fait, sur l'importance de la lecture, auprès des jeunes surtout, qui sauront lui rester fidèles pour tout ce qu'elle apporte (et la France est un pays qui offre de quoi lire, souligne l'interviewé)... À propos de cette activité, silencieuse ou partagée, parfois sacrifiée, chers lecteurs français, italiens (etc.), nous marquons une pause actualité, pour mieux poursuivre surtout, et justement, avec nos "fiches de lecture" ou analyses (comme vous voulez !) "Livres & Films".
Nous vous proposons encore, toutefois, ce lien "interne" santé, sur le traitement reservé à nos internes en médecine. Drame de longue date et sujet à nouveau - bien qu'encore trop rarement - au centre de l'attention de quelques médias réellement impliqués. En général, l'actualité pourra encore concerner nos prochains sujets, via nos autres espaces, bien sûr.
Notre petit "au revoir à bientôt" concerne uniquement ces pages info, donc, à l'exception d'éventuels compléments d'info ou mises à jour (cf. le grand menu). Salvo possibili aggiornamenti, comincia qui la nostra pausa news per meglio ritrovarvi, specialmente nella rubrica "Libri & Film" sopra indicata, e poi nuovamente con altre notizie... sempre migliori. Almeno "per certi versi", si spera... e si deve credere, nell'ora delle vaccinazioni. A presto, amici.
L'INFO "C. & S." CONTINUE...
(à partir de fin mai 2021) ⇒