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Pour vos autres info virus, au delà de ce volet dédié, veuillez vous reporter à notre Espace Info (news ponctuelles et plus actuelles). Cette page pourra être repensée, y compris pour éventuelle activation de son onglet italien.
Comme indiqué à la fin de nos "pages Covid" (rubrique "Santé), nous pouvons suggérer deux sites d'actualité très complets : lintern@ute et, côté italien, Intopic.
Nous indiquons en particulier notre vidéo en bas de page, concernant les interventions du virologue Roberto Burioni et de l'immunologue Giacomo Gorini dans l'émission "Che tempo che fa" sur Rai3 (30/11/2020).
À la suite, une autre vidéo : de son lit d'hôpital, un ex no mask américain lance son appel à porter le masque...
Autre ajout (dernier élément tout en bas de page) en continuité avec l'avant-dernière vidéo, et selon nouveau contexte de variantes (2/05/2021) : le Professeur Burioni analyse la situation catastrophique de l'Inde, due à la "variante indienne", et souligne ce que l'Europe peut facilement comprendre... Traduction non prévue dans ce cas pour nos lecteurs français ("C. & S." ne peut tout traduire... mais les extraits sont choisis aussi pour leur débit et leur netteté sonore).
Petite mise à jour du 30.09.2021
Au moins dans un premier temps, nous avons choisi de maintenir à la consultation l'ensemble des contenus "Info virus", ainsi que nos pages dédiées aux premiers temps de la Covid-19 (rubrique "Santé"), qui demeurent. Face à ce terrible fléau qui nous dépasse, on ne le sait que trop (conscience citoyenne + true news... + spots) la vaccination est heureusement possible, efficace [cas très rares à part, pour lesquels il existe des solutions préventives] et largement accessible et facilitée, vue l'urgence, dans une ambiance parfois bien contradictoire... Quand certains parlent d'allègement des mesures, qu'ils soient fondamentalement "anti" ou seulement "très impatients", relayés par quelques médias, d'autres sources officielles alertent sur une probable cinquième vague... À nous de nous souvenir, tout de même... de la première vague, et de la virulence du virus même avant variantes, de saisir l'actuelle réalité pandémique en se réjouissant des "accalmies", de nos belles sorties, de nos précieux "contacts sans contact" (!), tout en gardant entière vigilance. Une attention d'autant plus "détendue" après vaccination, bien sûr.
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- "20 minutes". Lundi 26/10/2020 : malgré les promesses, seuls les soignants ayant développé les formes les plus sévères sont concernés par l'obtention de la reconnaissance en maladie professionnelle. « Faut-il rappeler que l'on n'avait pas de masques, pas de surblouses, que l'on a travaillé avec des sacs poubelle sur le dos ? » s'insurge Thierry Amouroux, du syndicat national des professionnels infirmiers. Par aileurs, et également dans un souci de cohésion sociale, on reconnaît le bien-fondé de certaines décisions importantes, adoptées dans un contexte des plus délicats et dans le respect des spécificités nationales (par delà la nécessité d'une harmonisation des mesures à un niveau plus élargi).
- Il ministro della salute Roberto Speranza ringrazia tutti i medici di base per le loro cure primarie, fondamentali prima di eventuali soggiorni in ospedale.
- Même periode - Reconfinement : la culture entre en hibernation ; en Italie on s'interroge sur les possibilités de confinement local (petites ou grandes villes...) ou même (avec beaucoup de probabilités désormais) national. Pro o contro un nuovo lockdown ? In un altro articolo, la cantante Levante sottolinea : « la cosa importante oggi è far gruppo davvero, rimanere uniti. Quello che conta è riuscire a riformare il mondo della musica, perché il mondo della musica ha delle criticità antecedenti a questa pandemia, che vanno affrontate. Questo momento le ha amplificate ed è il momento di agire. La filiera della musica è grandissima, porta un indotto gigantesco. Ci sono centinaia di migliaia di lavoratori che sono rimasti a casa: non potranno vivere con 600 euro al mese ancora per molto ».
- Carlo Conti : da asintomatico a sintomatico. Ricoverato nel reparto Covid dell'ospedale Careggi di Firenze, vuol essere rassicurante... ma noi tutti siamo in pensiero, come dimostrato sul web e in TV... Tra pochi minuti "Tale e Quale" senza di lui, con presentazione-staffetta... Mises à jour 3/01/2021 : Carlo Conti sta benissimo... tanto quanto, ad esempio, Iva Zanicchi (chanteuse historique à la trempe très moderne) che ci ha fatto prendere un bello spavento in ospedale... Quant au metteur en scène Gabriele Salvatores, il est également hors danger (mais s'est dit très marqué par la solitude de sa quarantaine). Ce 2 janvier 2021, après un passage web, Rai3 a transmis son dernier film sur le confinement (cf nos brèves), que notre grande regista, justement, n'avait pu présenter au Festival du Cinéma de Rome. "Fuori era primavera - Viaggio nell'Italia del lockdown" est un documentaire-chef d'oeuvre que, côté français, vous aurez peut-être l'occasion de voir... On ressent avec intensité autant de souffrance insupportable que d'espoir. Sans compter toute la poésie de ces confinés apprenant à réinventer leur vie. Des personnes "comme vous et moi", ainsi que des soignants qui ont participé avec naturel, sincérité et une émotion tristement palpable à un film à la fois choral et très personnel, autour d'un sujet si difficile.
Grazie pour ce regard et cette vérité.
- Vaccin Covid-19. Enquête "Science et vie", novembre 2020. Synthèse :
- Pour un grand nombre de spécialistes, seul un vaccin contre le coronavirus peut nous permettre de retrouver une vie normale. Notre bilan humain : environ 5000 décès par jour cet automne (le cap du million de morts a été franchi le 28 septembre). Quant à l'immunité collective (ou "immunità di gregge" dont parle le Professeur Burioni dans la vidéo en fin de page), elle pourra être atteinte et réellement efficace si le nombre de vaccinés sera suffisant.
- La vaccination imite une première infection, sans déclencher aucun symptôme, puis prévient par la suite non seulement la maladie, mais aussi, avec beaucoup de probabilités, la transmission du virus. Ce deuxième espoir se réalise et se vérifie seulement avec un nombre important de personnes vaccinées, comme le rappelle également le Professeur Burioni dans une autre émission de "Che tempo che fa".
Par ailleurs, aujourd'hui (cf article "Science et vie" de novembre 2020) « la recherche mobilise nuit et jour les laboratoires du monde entier. Mention spéciale aux biologistes comme le célèbre généticien George Church, qui fabriquent et s'injectent leur propre mixture ». Mais nous faisons confiance aux chercheurs, virologues et professionnels du vaccin par delà cette affirmation ! Malgré des contextes parfois cahotiques, face à la science, à la recherche et aux vrais dangers, méfions-nous de préjugés et suspicions plus ou moins systématiques face à des années d'études, de compétences essentielles, et face aux évidentes conquêtes historiques qui en résultent, et que l'on connaît, pour l'humanité (contre des maladies dites invincibles). La course au vaccin, nécessaire dans un cas de pandémie et d'urgence absolue, n'est pas en elle-même préjudiciable : au vu de plusieurs critères elle peut et doit être considérée, bien au contraire, par son plein aboutissement, comme un exploit institutionnel, ainsi que l'indique clairement le président de la République italienne dans ses vœux à la nation (cf nos brèves ).
- L'immense majorité des projets vise à déclancher des anticorps contre une seule protéine du virus, la Spike, susceptible de muter, comme vous le savez (M. à j. : variable anglese puis variable africaine). C'est pourquoi les essais d'Osivax, une biotech lyonnaise, ont visé une protéine dite non structurale, logée dans le ventre du virus, la nucléocapside, qui non seulement est plus conservée dans le temps, mais est en lien avec les différentes souches de coronavirus. Avec l'espoir d'aboutir à un vaccin universel contre tous les coronavirus. "Culture & Santé" a cru bon fournir cette information (nous nous intéresserons à l'évolution de ces études "à la racine"), mais il ne faudrait pas que cette hypothèse (et cet éventuelle possibilité sur le long terme) entrave notre adhésion actuelle à ce qui peut freiner l'avancée du virus aujourd'hui, et donner un bon coup de frein à l'hécatombe mondiale (rappelons-le : pour être totalement efficace le vaccin doit pouvoir être administré à une grande quantité de personnes, librement consentantes mais convaincues et responsabilisées du danger pour soi et pour autrui). D'autant que (mise à jour) on nous assure d'une couverture maximale du vaccin contre ce risque).
- Une évidence : le vrai tournant que représente le vaccin (comme précisé, même élaboré en temps record... selon la seule configuration possible) ne saurait entraîner (hélas, encore pendant quelque temps) l'abandon de nos mesures de premier secours, ayant montré leur efficacité : masque et distanciation sociale (et les autres règles que l'on connaît bien... personnes baissant joyeusement leur masque pour se faire la bise en lieu bien fréquenté à part... nous en sommes témoins !)
- D'après essais et spécialistes, les effets indésirables du futur vaccin - destiné prioritairement aux populations fragiles - surviendraient très rarement (et restent minimes par rapport au risque évité). Selon cas sanitaires spécifiques, on étudie en complément la pertinence de la mise sur le marché de solutions médicamenteuses. L'immunologiste Philippe Kourilsky, ancien directeur de l'Institut Pasteur, précise : « Pour les molécules thérapeutiques, les essais cliniques sont moins lourds que pour les vaccins : il faut moins de volontaires ». Pas de médicament à la place du vaccin, donc, mais, sans doute, de bons médicaments supplémentaires seraient les bienvenus en cas de besoin (à suivre).
Encore une fois... ce qui suit ne sera peut-être plus d'actualité au moment où vous lirez (vidéo finale à part, sans doute, à moins de nous lire encore dans l'ère post Covid !). Hélas, surcharge hospitalière et nombre de victimes pèsent toujours sur la situation.
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Voici un lien complet quant à la situation actuelle : celle d'un reconfinement prolongé « jusqu'à la fin du mois de janvier dans le pire des cas »... Pour gérér encore les dégâts du virus (si l'on peut dire ainsi quand les "dégâts" sont désormais ce qu'ils sont !!), en commençant par un désengorgement des hôpitaux (actuels transferts d'une ville/région à une autre... jusqu'à quand ??) ; et sachant que la jeunesse aussi, malgré toute son attention (les témoignages télé ne manquent pas) peut finir en réanimation, et s'en sortir (considérons ici juste cette hypothèse !) d'abord grâce aux spécial dévouement des équipes soignantes mais aussi "par miracle" (concours de circonstances)...
Par delà la question du ton, très débattue, et même par delà la ou les couleurs politiques de ses destinataires, il nous semble que là réside le sens du discours du ministre de la santé, Olivier Véran. Un discours anticonventionnel et plutôt virulent, qui a été très commenté ; mises au point et rappels énergiques suivis chez bon nombre de citoyens (et de quelques analystes) de réelles interrogations sur la mise en œuvre de dispositifs concrets de la part de l'exécutif, afin de prendre réellement soin de notre "système santé", et surtout des hommes et des femmes qui le font vivre encore, malgré tout et pour tous. Néanmoins, "C. & S." voudrait y voir et entendre foncièrement (bref audio ci-après) une sonnette d'alarme sincère à l'encontre de tous ceux qui (pour des raisons "x" assez mystérieuses et à différents degrés) n'admettent toujours pas toute l'ampleur - pour ne pas dire toute l'évidence - de la catastrophe (ou de l'hécatombe) mondiale. Sans prise de conscience collective et unanime face à la multiplication exponentielle des décès/des admissions en réanimation (le nombre de contaminations serait scientifiquement moins probant), toute avancée efficace contre un ennemi si sournois aura du mal à émerger et à s'imposer. Le cas des États-Unis et les deux priorités Climat/Covid - si longtemps méprisées, et pourtant si représentatives de l'urgence planétaire - viennent inévitablement à l'esprit. Ma, tornando alla Francia, dicevamo che le frasi sdegnate del ministro della salute francese (cui facciamo a nostra volta riferimento, audio qui sotto) sono molto forti, ed invitano a considerare drammatici esempi di pazienti in urgenza assoluta negli ospedali. Questo, per meglio far presente il quadro che stiamo vivendo (e che ovviamente ci riguarda tutti in prima persona, distrazioni a parte per salvaguardare la nostra salute mentale... ma questo è un altro punto, su cui probabilmente torneremo !).
...Dans le prolongement des annonces françaises, arrêtons-nous sur la Péninsule. Notre dernière info sur cette page était celle du doute politique concernant une éventuelle décision de reconfinement, qui plus est à échelle nationale. Option que le Président du Conseil Giuseppe Conte (à l'opposé de ce qu'il avait décrété lors du premier confinement) aurait voulu définitivement écarter. Afin de concilier au mieux, désormais, santé et économie (en crise aussi), donc en préservant au maximum cette dernière. Et avec le sentiment, sans doute, de ne pas pouvoir beaucoup intervenir en santé. Domaine et principe qui gagnerait à être pensé en lui-même et pour lui-même, bien sûr. Ce qui par ailleurs a donné lieu à des "rubriques actu" aux intitulés très médiatiques, tels que : « Peut-on/Doit-on choisir entre économie et santé ? ». De vraies-fausses (!) interrogations socio-existentielles qui nous renvoient à nos classiques sujets bac Philo... pour toutes nos Terminales si possible. Seules conditions : savoir réfléchir en toute autonomie, come sempre, et connaître (et ressentir) toute la valeur de la vie humaine. Ce qui n'est pas si acquis que cela... sans compter que, jeux de finance à part, l'économie est d'abord associée au travail, si crucial au sein de notre cadre socio-politique et de notre système économique, mais aussi, pourtant, tellement assujetti à de massifs et banalisés "plans sociaux", par delà toute crise (santé ou d'entreprise). Dissertation et argumentation sans doute plutôt ardue, car riche en drames et en paradoxes... Néanmoins... quand commencer à y voir un peu plus clair si ce n'est autour de cet âge là, lorsqu'on est en pleine demande de repères dans un chaos que le tsounami pandemique ne fait qu'amplifier, plus ou moins dangereusement ? Sans compter que, chez beaucoup de jeunes, même la joie de vivre - si essentielle avec tous ses bienfaits (excès artificiels à part) - risque de se dissoudre avec le premier sens du mot "positif" (désormais d'abord associé au "test corona") ? ... Avec quelles conséquences, sans une instruction et un suivi éducatifs solides, et sans apprentissage suffisant d'une vraie autonomie en ce sens ?
Digression "bien motivée" à part, chers amis, revenons donc à ce qui a été décidé pour l'Italie, via le nouveau décret ou "Dpcm" du 3 novembre 2020. Un couvre-feu de 22 heures à 5 heures du matin, déjà presque désigné dans son ensemble comme un vrai "lockdown" ou confinement... peut-être pour mieux se préparer (éventuellement !) à la suite des événements...., ou bien plutôt en référence aux zones les plus concernées par le virus, sachant d'autre part que l'autorisation de sortie ou autocertificazione concerne bien l'ensemble du pays. Illustration avec notre lien italien pour "capire", détaillant la situation de commerces et autres structures (ex : fermeture nationale des musées, capacité des moyens de transport réduite de 50% - !! - enseignement à distance pour tous les lycées). Quelques points varient en fonction de trois zones d'alerte. Zones visibles sur cette carte (ou mappa), où le niveau minimum, en jaune, indique en réalité un risque modéré de contracter le virus. En alerte rouge, encore une fois, la Lombardie (situation bien alarmante après ce que cette région a pu déjà subir... !), mais aussi le Piémont et a Vallée d'Aoste (et le Trentin-Haut-Adige selon "Dpcm", nombre de cas qui grimpe à l'heure où nous revenons sur cet article). Des régions où la situation est très semblable à celle du mois de mars... Et une région du Sud, la Calabre (moins pour le nombre de décès que pour la capacité de ses structures). Les Pouilles et la Sicile sont en "zone orange" ou intermédiaire, et le reste de la Botte est plus épargné... Mise à jour : situation hautement critique aussi sur une partie de la Vénétie, de l'Emilie Romagne et des Marches (!!). Dans cette situation, peut-on encore rester "un brin confiants", de manière générale, en une plus grande réactivité/adaptabilité après la première phase que l'on connaît (mis à part le fait que cette deuxième vague se présente comme plus intense que la première, et que - exceptions à part - face au nouvel afflux structures et équipes sont aujourd'hui à bout, allo stremo, anche in Italia). Même si ce n'est pas grand chose face à ce que nous traversons, on ne peut que soutenir ensemble toute notion et implication d'unità, solidarietà, coraggio, speranza e distanza (nella vicinanza !). Sans quoi, nous serions tous, sans doute et davantage, tout aussi perdants que perdus.
9.11.2020, 00h00 :
- On confirme que pour les zones rouges italiennes il s'agit d'un bien d'un confinement à 200% : comme vous pouvez le constater dans notre lien, les déplacements concernés sont caractérisés de manière encore plus stricte que dans l'Hexagone.
- Le Trentin-Haut-Adige bascule à l'instant officiellement dans la "zona rossa"... sachant que cette région est bien passée de la "zona gialla" à la "zona rossa" en seulement 24 heures !! Ce qui peut donner raison à ceux qui n'étaient pas vraiment en faveur de ce découpage.
- Quant aux volontari ou bénévoles de "La croce verde" de Turin, ils reçoivent 150 appels par jour, car en 24 heures on compte environ 4000 cas (!!).
En matinée, sur Raiuno, le Professeur Francesco Le Foche dit pouvoir constater des comportements plus responsables. Et rappelle qu'il faut rispettare il prossimo et limitare il comportamento che inficia la salute altrui. Et d'ajouter : « Questo lo dice anche il Presidente della Repubblica : il rispetto della persona è la democrazia ». Un rappel loin d'être inutile par delà toute frontière, et au vu de nos trottoirs en tout cas, où force est de constater que les petits et grands crachats ne sont pas rares, ni les éternuements de personnes sans masque (qu'il convient d'ignorer... et qui changeront peut-être d'attitude !), ni ces masques dont on se débarrasse, au choix, en les jetant en pleine rue ou dans les présentoirs à journaux, en compagnie de feuilles séchées, terre, mégots de sigarettes etc. Pour ne pas parler de l'hygiène des toilettes qui, de manière générale peu avant Covid, laissait "légèrement" à désirer (mais nous ne connaissons pas la situation dans toute la France !). Un état de fait qui, désormais, - subite et scrupuleuse prise en main oblige - donne lieu plus d'une fois à d'interminables, gênantes files d'attente... Le problème ne se pose plus aujourd'hui, dans son chez soi : voilà un avantage du confinement. Et dire que, toujours dalle nostre parti, les Cinémas Pathé, multi-salles et multi-toilettes, (mais aussi les autres cinémas, à y réfléchir) avaient fait des multi-efforts sur ce point... Et que, par delà notre histoire de toilettes (qui, on l'espère, vous aura fait un peu sourire), une petite reprise culturelle avait bien eu lieu, même si, masqués sur nos beaux fauteuils, l'on n'était pas très nombreux... Un nouveau départ déconfiné pour notre bibliothèque principale aussi, plutôt bien fréquentée jusqu'au bout, et grande protagoniste, "en ce temps là", des premières lignes de nos "Carnets".
Éclaircies et jours plus cléments reviendront, même si, en attendant, le ciel devient une (meilleure ?!) demeure pour beaucoup. Après le temps de la douleur, on pourra toujours tenter de s'en convaincre, tant que prudence et confiance en la science résistent. Et tant que, quoi que l'on puisse s'inventer au quotidien pour supporter l'insupportable (dans un esprit combatif ? Fataliste ? Relativiste ?) nos pensées les plus profondes, de gratitude et de solide empathie, se dirigent vers tous ces chercheurs au travail précis, intense et, par la force des choses, très rapide ; ainsi que vers tous ces soignants généreux et exténués, dont on a tous en mémoire les photographies insoutenables, qui nous ont frappés par delà toute frontière. Le foto di sofferenza e di profondo smarrimento del personale sanitario, mostrate in TV, sono nella mente e nel cuore di noi tutti. Nessun "grazie" e nessun applauso, benché non superfluo, può veramente sollevarli da enormi fatiche e sacrifici... Per questo teniamo a ribadire loro, ancora una volta, tutta la nostra vicinanza e il nostro umile sostegno.
Non abbiamo trovato un'immagine simile per la Francia...
Mais on imagine aussi bien la France (et le monde) dans les bras de cette douce soignante.
Même jour, 20h, "TG1" (JT de Raiuno) : pratiquement toutes les régions (dont Ligurie: 538 nouveaux cas en 24 heures) sont durement touchées. Ombrie : + 314 cas (1 test sur 3 est positif). Comme le Trentin, la Campanie risque de basculer rapidement en zone rouge. Reportage poignant sur Naples (bombes d'oxygène...). On vous épargne les détails sur le cas d'une jeune maman de Turin, autre victime ne souffrant d'aucune autre pathologie. Côté politique, Giuseppe Conte, entre autres déclarations, s'est néanmoins prononcé en faveur du maintien des cours en présentiel... seulement pour les étudiants de première année. Décision très délicate... peut-on encore compter sur l'effort pour d'impeccables conditions d'hygiène et sur un respect absolu des distances...? Quels effectifs ? Quels comportements constatés/inévitables (cf la pausa pranzo) ?
Pour l'heure, chers lecteurs, pour d'évidentes raisons de gestion nous ferons de notre mieux (en tant qu'éventuels survivants...), pour revenir "sereinement" à nos contenus classiques (et à nos "extras", comme à nos "brèves", d'où le Covid ne pourra pas disparaître...). Hélas, le virus ne s'arrêtera pas pour autant dans une société certes bien divisée mais qui, plus souvent qu'on ne le croit, ou qu'on veut bien le montrer (en France, en Italie et ailleurs), se bat avec responsabilité, dans un esprit solidaire (fêtes clandestines à part !!).
Portez-vous bien chers lecteurs, mi raccomando, cari amici.
Raccomandiamo anche questa sequenza, che voi, amici italiani, conoscete già, molto probabilmente. En raison de leur clarté et de leur importance, nous vous proposons de suivre les "infos virus" et surtout les "infos vaccination" de cette séquence télé Rai3, qui s'appuie sur des explications scientifiques complètes et généreuses. L'exposé du Professeur Roberto Burioni se termine par une belle considération sur le sens du mot liberté, loin de toute anarchie et mise en danger d'autrui. Voulons-nous d'une humanité encore plus égoïste et vulnérable ?!
Parmi les publications du Dr R. Burioni : "Il vaccino non è un'opinione. Le vaccinazioni spiegate a chi proprio non le vuole capire", Mondadori, 201 6
Ci-après, la poignante vidéo (dont nous prenons connaissance ce 9 janvier 2020 sur Rai3, à travers l'émission matinale "Time Line Focus") où, depuis son lit d'hôpital, un patient repenti, "ex-no mask" américain très ému, lance un appel centré sur un « Just wear a mask » !
Dalla parola degli esperti, quindi, all'amara confessione di chi, non volendo vedere la realtà per sé e per gli altri, pensava forse di poterla allontanare... Una realtà che, certo, agli occhi di tutti noi è sempre orribile "fantascienza". Ma come confondere le due cose ? Come non credere al timore, alle sofferenze indicibili (tra cui assenza dei familiari!!), alle vittime che ci circondano senza frontiere ? Abbiamo veramente bisogno di vedere questi video per capire e dire insieme "basta", cominciando con l'accettare certi provvedimenti ? La dittatura della falsa libertà dinnanzi al vaccino, ora a disposizione, è la porta aperta al buon proseguimento della dittatura della morte. Vorremmo tanto non sentire il bisogno di scriverlo. Forse non "andrà tutto bene" per qualche sintomo collaterale e soprattutto per micidiale tristezza del pensare a chi non c'è più... ma se saremo più uniti perché l'incubo finisca, in nome del vaccino anzitutto, tutto non andrà di peggio in peggio! E, schematizzando un po', il mondo ricomincerà a studiare... in una prospettiva di umiltà e di voglia di imparare. Per una rinnovata presa di coscienza del valore della conoscenza, della coscienza critica e della ricerca di qualche essenziale verità, da scoprire insieme, sempre nel rispetto reciproco. Fino a quando il legame tra giovani oltre che tra le varie generazioni, possa ridiventare anche fisico. Aspettiamo il momento giusto con pazienza, per meglio festeggiare la fine delle "distanze sociali". Intanto, da lontano, rimaniamo vicini col pensiero e con l'attenzione, facendo entrare in gioco il più possibile sguardi o sentimenti positivi, che tanto aiutano in un contesto - spesso anche inconsapevole - di ansia e tensione.
Après ce passage en langue italienne, que vous avez parfaitement compris... voici donc la vidéo indiquée - qui donne bien quelques frissons - précédée de la traduction française :
« Je n'ai pas porté de masque... j'aurais dû. Je ne l'ai pas fait. Je croyais qu'il s'agissait seulement d'une grippe... que tout serait vite passé, qu'il s'agissait seulement d'une question politique. Je ne pensais pas qu'un masque aurait pu m'aider. Vous ne voulez sûrement pas finir comme moi... j'ai du mal à respirer. Je serai intubé si mon état s'aggrave. Il m'est si difficile de respirer... En portant un masque vous réduisez les probabilités que cela vous arrive aussi. Portez un masque. Faites-le pour vos enfants, pour vos proches, pour vous-mêmes ».
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Retour auprès du Professeur Burioni qui, le 2 mai 2021 sur Raitre, explique l'impact de la Covid-19 en Inde, et ce que cela peut signifier pour l'Europe. Se non avete seguito già, da Fabio Fazio, a "Che tempo che fa", lo stimato virologo verso il quale torniamo, potete cliccare sui nostri file (sempre non accorpati per motivi tecnici).