- Pandémie : comme on le sait, à partir de demain lundi 14 mars, l'obligation du pass vaccinal et du masque en intérieur sera levée, y compris en classe pour les élèves... Un changement de taille. En attendant, le contraste observé est que la pression continue de diminuer dans les hôpitaux, mais que les cas positifs repartent à la hausse... « doucement », précise "Top Santé". Que peut-on ajouter ? Puisque le Professeur Roberto Burioni - le même de notre espace"Info Virus" (suite à l'étude) - vient d'apparaître sur notre écran, écoutons et prenons quelques notes.
Le nombre de vaccinations a diminué de 25% ces dernières semaines.
Le vaccin Novavax est arrivé, mais - toujours en Italie, qui reste un (voire "le") "pays des vaccinés" - les non totalement vaccinés (ou au "schéma vaccinal incomplet", comme on dit) sont 11 millions au 23 février. Cette donnée ne semble pas facile à trouver pour l'Hexagone (à moins que nous ayons mal cherché !...), mais l'on peut dire qu'au 12 mars, les trois doses concernent 79,1% de la population française totale.
Une étude américaine de la Cornell University chiffre le taux de protection à trois doses autour de 52%. Mais selon d'autres études, son efficacité est estimée entre 44 et 72%.
Au temps de l'allègement des restrictions, aurait-on (également ?!) raison d'imaginer au contraire, un nouveau confinement ? Pas du tout.... à condition de savoir quand garder son masque (par delà toute nouvelle donne), si l'on utilise les médicaments à disposition, si l'on se vaccine (surtout). Lavage des mains et gel ne sont pas rappelés ici, car parfaitement adoptés par nous tous... Coup d'œil à "Top Santé" : le ministre de la Santé, Olivier Véran, a fait état vendredi d'un "rebond" de l'épidémie de Covid-19 « en France et dans les pays qui nous entourent », et a demandé aux personnes fragiles de « continuer à se protéger ». Vous connaissez sans doute aussi les précisions de Jean Castex en la matière (même lien). Par ailleurs, attention à notre santé mentale : selon l'OMS, « en 2020, les troubles dépressifs majeurs et les troubles anxieux ont respectivement augmenté de 27,6% et de 25,6% ». C'est très précis ! Et surtout très important, pas seulement en 2020...
Retour au Professeur Burioni : « Quel dommage [che peccato...], souligne-t-il enfin simplement, que le nombre de non vaccinés soit encore important malgré l'efficacité du vaccin ! ».
- Quelle police ? Quelle justice ? En vue de quelle fraternisation... ? Voici le "Face à face" proposé par la comédie policière du même nom, sur France 3. Coup d'envoi mardi 15 mars sur France 3, à 21h10. Le parti pris est bien celui de confronter justice et police en les incarnant... Et, puisque cela s'annonce intéressant, plus de précisions : la juge d'instruction Justine (Claire Borotra), droite, posée, un peu fermée, doit composer avec Vanessa, commandante du SRPJ (Constance Gay), se révélant aussi fonceuse que spontanée. Contrairement à ce que pense notre juge, pour cette dernière la loi est plutôt un frein à la vérité... Reste à savoir, bien sûr, de quelles lois et de quelles histoires ou vicissitudes il sera question, tout le long des douze épisodes prévus. Une cohabitation collective imprévue couronnera le tout, avec ses implications. "TV Magazine" précise que nombre de questions de société abordées par les scénaristes sont dues à des hiatus juridiques, tels que la prescription ou le fait qu'on ne peut être jugé deux fois pour le même crime...
- Avec un peu de retard, terribles "événements" et spécificités "C. & S." obligent (!), arrêtons-nous ici sur la disparition du grand homme de communication (en vertu et au delà de sa carrière pour le célèbre JT/13H de TF1) qu'était le journaliste, "aussi pilier que familier" Jean-Pierre Pernaut, déjà présent dans nos infos (dernière brève de page). Un homme plein de vie, au large sourire, amoreux de la nature et de toutes nos régions, et fréquentant volontiers (aussi) la Côte d'Azur. Le Var en particulier, depuis plus de quarante ans. Un endroit « magnifique, disait-il, pour ses côtes sauvages préservées, grâce au massif des Maures, qui descend jusqu'à la mer ». Cette personnalité culte et bienveillante a-t-elle vraiment basculé dans un autre ailleurs ?... Car, même si Pernaut continue à faire la une sur moult magazines ou sur la toile, il est encore difficile de s'en convaincre. L'homme qui avait interviewé quatre présidents de la République (Mittérand, Chirac, Sarkozy, Macron), et qui savait positiver (dès que possible, en accord avec la mouvance de la première "télévision française" privée, et selon un pari toujours difficile, paraissant aujourd'hui impossible...!) avait également écrit il y a quelques années, avec son épouse Nathalie Marquay-Pernaut, deux pièces de théâtre : "Piège à Matignon" et "Régime présidentiel".
- Quand "régionalisme" ne rime pas avec "séparatisme" ni "égoïsme"... on valide. À ces conditions, et sous surveillance (!), on veut bien intégrer ce premier terme en "-isme", ainsi que la nouvelle émission de France 3, "Le Grand Concours des régions", prévue le vendredi à 21h10. Dans un esprit de communion intergénérationnelle retrouvée. Une communion qui comptera plus que toute performance "folklo-chorégraphique". En effet, aucun danseur dans le jury, formé par Mareva Galanter, Vincent Niclo, Laurent Luyat et Caroline Margeridon. Pour "TV Magazine", l'animateur Cyril Féraud (non étranger à "l'esprit Pernaut" sous des airs décontractés de faux ado, avec personnalité) met en avant la large fraternité impulsée par ces danses traditionnelles, et insiste sur le contraste avec nos solitudes et retranchements : « À quel moment, aujourd'hui, s'interroge-t-il, l'on s'assoit en face de son grand père ou de sa grand-mère ? À quel moment on leur fait raconter leurs souvenirs d'enfance ? À quel moment on a des échanges sur les racines, les origines ? Ça n'arrive quasi plus ». À méditer même quand on le sait bien, naturellement.
- Parmi les rendez-vous télé du samedi, on trouve "On est en direct", sur France 2. Dans ce talk-show de deuxième partie de soirée (23h05), Laurent Ruquier et Léa Salamé accueillent des personnalités politiques ou de la société civile, ainsi que des artistes, qui évoquent "leur" actualité, comme on nous l'indique et, aujourd'hui plus que jamais, l'actualité...
Léa Salamé, "TV magazine" : « Lorsque la guerre en Ukraine a éclaté, un sentiment de responsabilité maximale m'a habitée. J'ai été foudroyée de constater que les Français ont très vite compris l'ampleur de ce qui se jouait, et que les heures sombres étaient de retour. La peur est extrêmement forte... ».
- Face à ces peurs et à cette conscience collective, bien légitimes, dur dur désormais, pour tout un chacun, de retrouver une dose de légèreté. Se traduisant souvent par des détachements apparents car au fond, l'on sait parfaitement où demeurent et durent souffrances et priorités... Des distractions sincères et plutôt nécessaires, même posées en toile de fond. Qui permettent en un sens, de près ou de loin, de mieux "continuer le combat"contre la barbarie, à tout niveau. Ces "ondes positives" (!), pendant qu'en réalité cœurs et esprits pleurent, nous viennent ce vendredi du zapping entre France 3 et son "Grand Concours des régions", apprécié, effectivement - il fallait bien vérifier après la petite "promo" qui précède... - et TF1, proposant son quiz "Welcome back + une année..." avec de jolies questions comme suit : "En... (année), l'on pouvait ou l'on ne pouvait pas... ?". Jouer, dans tous les sens d'ailleurs, ou bien danser - que l'on nous pardonne le ton et la rhétorique - n'est-il pas une bien meilleure idée que celle de se faire la guerre (au delà de toute frontière) ? Finalement, il s'agit de choisir entre l'enfer (véritable) ou le paradis (ou presque). Dans ce cas, le vivre-ensemble idéal consiste à apprendre des faits de société intéressants, qui renforcent notre notion du temps et du progrès social ou technologique, tout en passant des moments agréables. Encore une fois, excusez le ton, permettant une autre perspective, après absorption d'un certain nombre de faits terribles : se confronter au lieu de s'entretuer. Une belle différence et aucun écho possible, malgré l'allitération qui, en réalité, souligne le contraste entre les deux manières de procéder.
C'est la raison pour laquelle, entre les deux chaînes concernées, l'on s'est bien gardés d'opter pour France 2, avec "Le crime lui va si bien". Un crime qui, naturellement, "na va pas bien du tout" aux moins de 10 ans"... mais aussi à ceux qui ne tiennent pas à ajouter de la violence fictive, toujours vraisemblable et impressionnante à souhait, à des crimes et exactions hélas bien réels (conséquente relativisation ou sous-estimation d'accablantes réalités chez certains...). Pour "recharger les batteries", l'on va plutôt s'en tenir aux bons souvenirs de l'année 1993 (qui était aussi l'année d'une certaine solitudine...). Et, d'autre part, l'on retiendra toute l'élégance des coiffes et costumes bretons (les mêmes de "Bécassine-ma cousine"...), la fort sympathique danse des bâtons savoyarde, dédiée aux bergers, ou encore l'originale poulido de Gemò, haute en couleurs, brillamment proposée par l'équipe (ou joyeuse "troupe" pour l'émission) de la région Provence Alpes Côte d'Azur.
- 18 mars... "Ça commence aujourd'hui", France 2 (rediffusion du soir). Quels témoignages poignants !! On vous disait que ces petits moments de détente devant nos télés (ou autres simples activités) semblent être faits, désormais, pour mieux revenir vers ce peuple ukrainien extrêmement courageux. C'est sans doute l'adjectif le plus utilisé, y compris dans les notes des téléspectateurs... ainsi que dans notre page du 8 mars, où nous avons insisté sur "l'énorme courage" qui caractérise ces hommes et ces femmes sans distinction. L'émission, à retrouver sur le site de France Télé, a abordé plusieurs sujets, en insistant sur la générosité de nombreuses familles françaises, et sur leur accueil exceptionnel, dès que possible. Une solidarité bouleversante, qui peut se traduire aussi, plus simplement mais avec le même cœur, par le fait de dispenser des cours de français ou, naturellement, par toute autre aide et engagement, même si l'hébergement reste bien évidemment la première des urgences (il n'est peut-être pas inutile de répéter ce que l'on sait...). Vraiment beaucoup d'émotion, que des mots seuls ne peuvent pas réellement décrire, mais qui sont plus que palpables, y compris dans les yeux de l'animatrice, Faustine Bollaert, qui n'a pas manqué, en conclusion, de rappeler d'autres guerres et de saluer les réfugiés de tout pays. Au sujet de cette guerre, l'animatrice a souligné la notion d'union renforcée du peuple ukrainien (à ce propos, on reviendra sur un certain effet boomerang - ou sur un effet boomerang certain - pour le chef du Kremlin, dont voici au passage un petit portrait) ainsi que sur celle de fierté, largement convoquée et paraissant recouvrir ici tout son sens. Il faut aussi rappeller l'idée de dignité et, comme on a pu le constater, le sourire, la douceur, cette force redoublée pour aller de l'avant... Ayant également apprécié une attitude calme et respectueuse chez les enfants ukrainiens malgré les "circonstances", un invité a parlé aussi de "leçon de vie". Chapeaux, au pluriel... Toutes ces vertus devraient, indirectement mais sûrement, contribuer à leur façon (en sus du poids économique et stratégique des nouvelles sanctions) à accélérer la fin de "l'agression" (euphémisme) russe - mais il faudrait bien dire "poutinienne" ! - et de toute nouvelle tentative d'invasion intimidante, déjà enregistrée avec la Pologne. Mais la réalité est hélas plus complexe, tandis que des réactions européennes de cette ampleur restent absolument inédites... En écho au titre de l'émission, on peut ajouter que la résistance ukrainienne au sens strict et au sens large, ne "commence" pas "aujourd'hui", et qu'elle se poursuit et se poursuivra de mille manières, y compris derrière la réalité, inévitable, de toutes ces personnes "se réfugiant". Des personnes citoyennes, qui libèrent leur parole en comptant sur la meilleure des reconstructions ainsi que, tout d'abord, sur un cessez-le-feu (et une paix) rapide pour tous - par delà toute complexité... ! - et, d'abord, pour ces membres de leur famille n'ayant pas pu ou voulu quitter leur pays martyrisé, parfois extrêmement déchirés sur la question...
Même sujet... rappel de nos flash infos avant pause imprévue du site (et à l'origine de celle-ci...).
« 22 mars 2022 : (ré)écoutez l'appel du Président ukrainien au Parlement italien (ainsi que, toujours, à l'Europe... et au monde...). Un discours accueilli par Roberto Fico, Président de la Chambre des députés, et Elisabetta Casellati, Président du Sénat de la République italienne.
23 mars. Nous venons de prendre connaissance du discours, à la fois parallèle et différent, de Volodymyr Zelensky devant parlementaires et sénateurs français... Nous souhaitons observer quelques jours de silence ».
- Et si, avant de revenir, bien malheureusement, à cette guerre à partir d'un regard "IT." (puis de nouveu "FR."), on révisait un autre discours, lié cette fois aux grands sujets des présidentielles mais aussi à la grave conjoncture actuelle, due à ces attaques et massacres criminels, ainsi qu'à la mobilisation massive pour se libérer enfin de toute dépendance du Kremlin ?... Nous faisons bien sûr référence au discours, place du château à Strasbourg, d'un candidat particulier, Emmanuel Macron (le 12 avril dernier). Nous vous proposons d'en réécouter quatre segments, déjà historiques car chargés de (bon) sens et d'espoir... face à "la candidate" d'extrême droite, en ce moment de tournant et de tourments.
L'égalité homme/femme (ou femme/homme...)
Le défi climatique et de la biodiversité Une stratégie sur le nucléaire (!)
L'Europe est un espace de paix,
de culture et de valeurs
(Un trésor menacé, chez nous)
Extrêmes droites : française et hongroise...
L'Europe est un projet de respect qui a mis fin aux projets d'empire
qui nous avaient toujours fracturés...
Je veux défendre avec force le Conseil de l'Europe,
notre Cour européenne des Droits de l'homme...
Nous devons continuer à nous battre
pour le projet des Universités Européennes, pour une Europe de la culture,
des artistes, de la création.
En face de cela, les extrêmes... (ici le cas de la Suède). Comment "confondre" toute liberté d'expression avec ces violences ?!!
France Culture, 18.04.2022
Au cœur des présidentielles : le débat de l'entre-deux-tours, du 20 avril 2022, avec l'intégrale "France 24" (« Liberté, Égalité, Actualité » !).
Ou bien retrouvez les différents sujets de confrontation, avec "La Dépêche.fr". Veuillez cliquer sur le visuel.
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