Festival di sanremo 2022 titoloSanremo : les gagnants 2022 et...

Ciao sanremo 2022
 

Signore e signori et Mesdames et Messieurs... conoscete i vincitori!

Trattasi di Mahmood e Blanco, con "Brividi" (lien "20 mn"/Eurovision...).
Al secondo posto: Elisa ("O forse tu").
Gianni Morandi ("Apri tutte le porte", e sodalizio con Jovanotti) conquista un bel terzo posto.

Le prix de la Critique, intitulé à Mia Martini, a été décerné à Massimo Ranieri, pour "Lettera di là dal mare". Chanson qui ne nous a pas (encore ?) vraiment conquis. Gianni Morandi a aussi obtenu le prix Sala Stampa ou Prix de la Presse (toujours dédié à Lucio Dalla). Prix pour le meilleur texte ou prix Sergio Bardotti (commission présidée par Amadeus) : Fabrizio Moro pour "Sei tu".
Et il faut encore ajouter le prix Giancarlo Bigazzi pour la meilleure composition musicale. Prix venant de l'orchestre, et particulièrement du très aimé maestro Leonardo De Amicis (ci-après), qui a pu l'adresser à Elisa (photo page précédente), pour l'atmosphère de sa "O forse sei tu".


Leonardo de amicis maestro

 

On voit bien que nos vainqueurs ont été comblés à plusieurs titres (après le classement "cover" de vendredi, des prix complémentaires mais pas du tout secondaires qui s'ajoutent au classement officiel).

Et nous sommes bien d'accord avec ce verdict. Pour être plus précis "cependant", le morceau "Soldi" qui a porté Mahmood à la victoire en 2019, sur l'hypocrisie - même en famille - nous avait semblé beaucoup plus convaincant. De même, "Luce" d'Elisa, gagnant de l'édition 2001, nous semble toujours un morceau insuperabile! Même si l'on prendra le temps d'apprivoiser cette dernière proposition, qui en tout cas ne trahit pas les atmosphères musicales chargées de mystère de cette "Big" - même si les catégories ont été ignorées cette année - revenue à Sanremo vingt-et-un an après.

Non dans un sourire - jamais deux sans trois - l'on pourrait dire que Fabrizio Moro (Mobrici de son vrai nom) a déjà soumis à la réflexion du jury et des télespectacteurs un texte des plus remarquables en 2007, avec "Pensa", qui avait d'ailleurs obtenu le prix de la critique. Vous pouvez courir en prendre connaissance, sans vous priver de la traduction ;) Mais c'est très bien comme cela. Ce prix, dédié au texte, étant mérité également en mode "privé-sentimental" ou, si vous préférez, sanremese au sens traditionnel du terme. Dès la première écoute, "Sei tu" accroche, y compris par son mix de douceur et de veine plus incisive (le look soft punk de Moro aidant en ce sens). Pas de surinterprétation - défaut assez répandu, admissible pour certains morceaux seulement -, ce qui est très appréciable.

D'autre part, on pourra dire que, cette année aussi, Noemi ha fatto una bella figura. Parmi les nouveaux espoirs (ou "nouvelles propositions", intégrées aux champions cette année donc, ce qui a de précis avantages), notons - par exemple... car l'on pourra réécouter tout ce beau monde - la participation de Matteo Romano, avec "Virale". Son interprétation "se tenait bien". À vérifier par une autre écoute, justement... En ayant toujours à l'esprit que, talent à part (premier critère), le vrai succès dépend aussi - parfois plus ! - du "bon moment" par rapport aux autres participants, et surtout de la bonne chanson. Celle qui s'adaptera parfaitement à la personnalité de son interprète, tout en ayant quelque chose d'universel (et objectif). Qu'en pensez-vous ?...

In italiano, questa volta, aggiungiamo un altro commento, ispirato al piccolo schermo di stamattina, o meglio al serio quanto simpatico e familiare rotocalco "Unomattina" :)

È vero, c'è chi si è presentato in canottiera sul palco dell'Ariston (sì, sì, per una volta stiamo parlando del look, ed è possibilissimo, se non lo mettiamo al centro assoluto dell'attenzione!!). E i vari espertissimi lookologhi, dai toni decisi e dall'accento raffinato, si sono scagliati immediatamente contro il cantante in questione, ovvero Giovanni Truppi. Anche noi, come tanti sicuramente, siamo un po' ("un po' tanto") allergici alla canottiera maschile. Figuriamoci a Sanremo. Però, però... volendo esprimerci senza peli sulla lingua, abbiamo considerato molti altri look, che gli stessi consulenti-sempre-presenti dicono di perdonare perché, altrove, si tratta invece di costumi, o perfino di... "quadri". Al di là di queste finte sottigliezze tecnico-formali (di comodo!), faremmo forse meglio a guardare dove sta la cosiddetta volgarità, che è sempre consistita (anche) in un eccessiva eccentricità. In una spudoratezza che, il più delle volte, è facile e gratuita. E che purtroppo si confonde con la falsa "libertà", senza parlare dei risvolti "non sempre positivi" per chi guarda, ad ogni età. In certi casi essere "anticonformisti" nel senso di apparentemente "tradizionalisti" non ha niente a che vedere col rigore o con l'intolleranza. Voler pensare alla sostanza più che ad una vistosa apparenza, in tempi di mega o dark apparenza fine a se stessa, sarà sempre un punto fermo e molto altro ("Pensa", come appunto cantava Fabrizio Moro!).

Ce que l'on aime retenir également de cette édition :

- le travail pour la mise en scène du souvenir chorégraphique, esthétique et plus, de la très regrettée showgirl et artiste au sens plein, Raffaella Carrà. Quel effet saisissant !...

- l'extraordinaire numéro musical entre les acteurs - et couple dans la vie - Maurizio Lastrico (quelle ressemblance avec Amadeus !) et Maria Chiara Giannetta. Nous avons bien dit "extraordinaire", car c'est bien le genre de chose que nous apprécions tout particulièrement (et qui nous renvoie à d'autres prestations festivalières du même type... mais ne nous alourdissons pas, ici en tout cas...). Il s'agissait d'un échange de type théâtral basé sur des titres de chansons parfaitement insérés dans un dialogue très bien ficelé. Applaudissements chaleureux, mais on aurait pu sans doute les féliciter encore plus, pour l'humour et la sympathie dégagées (capacité interprétative à part). Avec beaucoup de modestie, le couple a tenu a indiquer qu'il fallait plutôt remercier nos grands auteurs compositeurs, et inspirateurs involontaires du sketch... Dont voici la vidéo, de compréhension moins facile de l'étranger, mais... :)  

- Chapeau à une présentatrice "pas comme les autres", que nous avions suivi en cette "lointaine" (semi-lointaine...) année 1996, lors du trio de présentation festivalier Baudo, Ferilli, Mazza. Oui, nous parlons bien de l'actrice, romaine et romanissima, Sabrina Ferilli et de son grand retour, si apprécié de tous. Sa manière de plaisanter avec Amadeus, et de le taquiner joyeusement, a été des plus sympathiques et agréables. Bravissima e divertente come sempre!! Le petit plus : taquiner aussi le fils d'Amadeus, José, désormais devenu -en un clin d'œil! - un adolescent (toujours un peu réservé), en lui proposant de monter sur le podium de l'Ariston, tutti insieme con allegria, sous le regard amusé de son épouse, la showgirl Giovanna Civitillo, et de "zia Mara" ou tante Mara Venier, présentatrice de "Domenica In" (aujourd'hui en direct de l'Ariston). Eh oui, pour la Botte la famille reste de première importance. Au point d'être même l'un des fils conducteurs thématiques de cette édition...


Ferilli jose amedeus

 

- Vous l'aurez compris : ce n'était pas vraiment prévu mais, en un sens - et infos flash à part - le Festival a fini par nous contraindre à sacrifier une bonne partie de notre pause, à la rédaction ! N'y pensons pas... "perché Sanremo è Sanremo", selon slogan ou jingle. Et pensons plutôt à conclure ces pages (qui seront intégrées dans notre espace "Canzoni & Chansons - Sanremo") par un moment intense et poétique, que nous plébiscitons à 200% (ou 300%, c'est pareil...). Quand danse et légèreté accompagnent l'univers des chansons... avec, en plus, "une légère touche olympique". On vous laisse découvrir tout le charme de ces "papillons", en cliquant sur leur image, ci-après. E ci congediamo. Grazie per l'attenzione (!), ciao a tutti e, naturalmente, buon ascolto delle nostre-vostre nuove canzoni sanremesi, con le loro parole ed emozioni... ovvero coi loro speciali "anticorpi" per questi tempi. Arrivederci al prossimo Sanremo, amici ;)

 

Farfalle olimpiche